Podcast : L‘agilité au cœur de l’humain-e – Journée agile 2024
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Avez-vous déjà rêvé d’un monde professionnel où chaque individu-e se sent valorisé-e ?
Où les passions et les talents de chacun-e sont mis en avant ?
Edwige Fiaclou, une passionnée de technologie et d’humain-e, nous invite à découvrir son quotidien au sein d’une entreprise qui a fait le choix de l’agilité et de la bienveillance.
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Dans cet épisode de « Pyxis – Le Podcast« , enregistré en direct de la Journée Agile 2024, Edwige partage avec nous son parcours inspirant et les initiatives mises en place pour créer un environnement de travail où chaque collaborateur-ice se sent épanoui-e.
De la blockchain aux méthodologies agiles, en passant par l’importance de l’empathie et de la collaboration, Edwige nous livre son regard unique sur le monde du travail de demain.
Rejoignez-nous pour un moment d’échange authentique et inspirant, où l’agilité prend tout son sens.
Séquençage du podcast :
- [00:00:19] Introduction et contexte du podcast
- [00:00:51] Alignée avec le rêve d’adolescente
- [00:02:09] La diversité
- [00:03:22] L’intervention de Edwige Fiaclou à la Journée Agile 2024
- [00:04:08] Ne pas déroger à ses valeurs pour une entreprise
- [00:06:25] Libérer les passions
- [00:06:56] Un support complet du CTO
- [00:07:42] Les super-connecteurs
- [00:08:14] Qu’est-ce qui se passe en cas de mismatch ?
- [00:09:08] La beauté de l’humanité elle réside dans sa différence
- [00:09:17] Peut-on plaire à tou-te-s ?
- [00:11:24] Le parcours d’Edwige
- [00:13:06] Dire à un-e collaborateur-ice qu’iel n’a plus sa place
- [00:13:45] Le niveau de maturité agile
- [00:15:10] L’intention de l’entreprise
- [00:16:12] Le plus gros challenge finalement
- [00:17:02] Comprendre les biais cognitifs
- [00:17:28] « Suis-je un équipier idéal? »
- [00:18:45] Un mindset agile pour un centre d’excellence
- [00:20:06] Clôture du podcast et appel à action
Transcription de l’épisode podcast :
Michel Godart: [00:00:19] Bienvenue pour un nouvel épisode de « Pyxis – Le podcast ». Alors nous sommes aujourd’hui fièrement à la journée Agile, à l’hôtel Van der Valk le 7 juin 2024, et aujourd’hui j’ai face à moi une intervenante de cette journée agile qui est Edwige Fiaclou. J’ai prononcé correctement le nom de famille je pense?
Edwige Fiaclou: [00:00:37] Exactement, oui. Edwige Fiaclou, très bien prononcé.
Michel Godart: [00:00:39] Bonjour Edwige, Alors le but de ce podcast c’est un petit échange spontané, authentique, sincère, sans préparation (Edwige Fiaclou: Ouais), brute comme ça, de coffrage (Edwige Fiaclou: Ouais) en impro totale.
Edwige Fiaclou: [00:00:48] Alors j’adore parce que c’est ce que je suis, j’espère en tout cas.
Michel Godart: [00:00:51] Alors on va commencer par une question qui est un peu une question brise-glace que j’aime beaucoup, que j’affectionne parce qu’elle fait appel à plusieurs choses, tu vas comprendre tout de suite quand je vais te la poser. De ton rêve d’adolescente (Edwige Fiaclou: Ouais) à ce jour (Edwige Fiaclou: Ouais), Qu’est-ce qui s’est passé, et surtout la question c’est: est-ce que tu es alignée avec ce rêve?
Edwige Fiaclou: [00:01:06] Alors est ce que je suis alignée avec mon rêve? Oui, complètement. Pourquoi? Je dirais que tout simplement, mon rêve a toujours été de pouvoir rester moi-même, quel que soit l’endroit où je suis, quel que soit le métier que je fasse. Alors, plus jeune j’avais plein d’envies en termes de métiers: être médecin, faire des maths, être prof de maths. Et au final, je me suis retrouvée à faire du Software Development, donc du développement d’applications dans le monde du trading, donc autant dire que j’avais mes deux passions en même temps. Et d’être toujours moi-même, c’est-à-dire d’apporter mes valeurs au sein de l’organisation dans laquelle je suis. Et c’est, on peut penser que ce n’est pas simple d’apporter ses propres valeurs dans un monde qui est franchement, on va dire, un peu complexe, qui est la finance. Et en réalité, j’apporte énormément de choses grâce à mon passé, grâce à mon histoire et grâce à mes valeurs. (Michel Godart: Alors) Laquelle? (Michel Godart: Voilà) Je vais tout simplement essayer de résumer tout ça en un proverbe qui vient du Togo, parce que je suis métisse togolaise, franco-togolaise, qui est: on ne fait pas une forêt avec un seul arbre.
Michel Godart: [00:02:03] Ah joli!
Edwige Fiaclou: [00:02:04] Tout ça pour dire qu’il faut être plusieurs pour construire, et pour construire la forêt de demain, d’accord.
Michel Godart: [00:02:09] Et il faut planter les bonnes graines, aux bons endroits, avec un bon terrain fertile.
Edwige Fiaclou: [00:02:12] Exactement. (Michel Godart: Tant qu’on est dans les métaphores). Ouais, exactement. Et en réalité c’est ça, c’est la diversité, la beauté d’une forêt, elle vient de quoi? Elle vient de cette diversité, justement.
Michel Godart: [00:02:21] J’adore (Edwige Fiaclou: Ouais), en plus tu utilises un mot qui me tient à cœur, c’est la diversité (Edwige Fiaclou: Ouais). Je suis militant pour une diversité inclusive, large et qui ne fait pas des statistiques chiffrées sur des races et cultures, mais qui est dans la réalité humaine. Et la réalité humaine, c’est quoi? On est sur une planète unique « terre », et les cartes et les petits points sur les cartes, ce n’est n’est qu’une invention de l’homme stupide.
Edwige Fiaclou: [00:02:39] Tellement, mais tellement, mais tellement, tellement. Moi je suis une enfant du monde (Michel Godart: C’est ça l’inclusion, c’est de voir les choses comme ça), je suis métisse, je suis une enfant du monde, je suis métisse. Et tu sais quoi? Je pense que je vais te dire encore une fois que moi, mes valeurs, je les mets tellement au centre qu’il y a, par exemple deux ans, j’ai créé les « Women in Tech » dans ma banque pour que toutes les femmes puissent être représentées. Parce qu’aujourd’hui je trouve qu’on ne se rend pas compte à quel point on crée des produits et que ces produits, finalement, on est des simples développeurs, on est des simples exécutants des fois, mais tout ce qu’on développe, c’est pas pour une seule partie de la société, c’est pas pour les plus riches, non, c’est pour justement tout le monde. Et si on n’apporte pas nous même nos valeurs, notre manière d’être (Michel Godart: J’ai la chair de poule), notre diversité (Michel Godart: J’ai la chair de poule en t’écoutant). Non mais c’est vrai, si on n’apporte pas ça, en fait, on sert à rien, on ne va pas construire le monde de demain, enfin le monde meilleur qu’on veut pour nos enfants.
Michel Godart: [00:03:22] Alors moi j’ai envie de revenir sur cette journée. J’ai envie de te demander: tu parlais de quoi aujourd’hui? Tu étais venu pourquoi?
Edwige Fiaclou: [00:03:27] J’étais venu pour présenter la manière dont on a pu apporter de l’agilité au sein de l’entreprise, mais en mettant l’humain au centre de ça (Michel Godart: D’accord), voilà. Alors j’ai utilisé une technique assez sympa qui est d’utiliser la série Friends (Michel Godart: Rires) pour montrer… Et un épisode en particulier où Rachel, elle essaye de construire un diplomate et qu’à la fin elle s’est un peu loupée dans sa recette parce qu’il y avait deux pages collées. Pour expliquer qu’en réalité, le cœur de l’ingrédient en fait, pour faire en sorte qu’un diplomate fonctionne bien c’est l’humain, c’est tout ça. Mais pour moi, l’agilité, et l’humain, la collaboration, sont liés et, aujourd’hui, l’agilité on dit souvent « Ah, il faut l’agilité Si on veut créer, on veut être time to market, toutes ces choses-là ». Mais l’humain est au cœur de l’innovation et la collaboration est au cœur de l’innovation.
Michel Godart: [00:04:08] Alors ça m’amène à une question. Je vais te challenger un petit peu hein? (Edwige Fiaclou: Allez, vas-y). Il y a pas mal d’entreprises qui ont pris une mode qui consiste à mettre les valeurs en avant, les valeurs d’entreprise en avant (Edwige Fiaclou: Oui, ouais). Et il y a une mode qui est récurrente, c’est: on parle beaucoup d’entreprises qui mettent l’humain au centre (Edwige Fiaclou: Ouais). Je vais même être très claire (Edwige Fiaclou: Oui), dans mon parcours j’ai travaillé pour une entreprise qui prônait avoir une deuxième chance et être avec l’humain au centre… À ma vision personnelle, c’est là où j’ai rencontré le plus d’inhumanité possibles (Edwige Fiaclou: Ouais, je vois) et inimaginables. J’ai vu des comportements qui m’ont extrêmement choquée: ça va du mail où le destinataire, quel qu’il soit, ton manager est en copie sans que tu aies la possibilité de changer ça et c’est d’office (Edwige Fiaclou: Ouais, ouais). Enfin, où est ce qu’on va? Ces sociétés, parfois, elles mettent une valeur en avant dans une entreprise (Edwige Fiaclou: Ouais) et souvent on se rend compte que c’est peut-être la valeur qu’ils ont le moins.
Edwige Fiaclou: [00:04:50] Ouais, alors moi, tu sais quoi? (Michel Godart: Et il y a un paradoxe qui s’installe) Je ne vais pas te faire une preuve par l’exemple, mais en tout cas je vais te faire une preuve par moi-même, en prenant simplement mon parcours. Moi j’ai pas envie de changer pour une entreprise, j’ai pas envie de déroger à mes valeurs fondamentales pour une entreprise. Je suis dans la même entreprise depuis douze ans, j’ai évolué énormément, on ne va pas dire que je suis né avec une petite cuillère en or dans la bouche, très, très, loin de là, honnêtement, de là où j’ai démarré aujourd’hui, je suis quand même responsable de tout un département.
Michel Godart: [00:05:12] On rappelle que tu es chez Swissquote Bank!
Edwige Fiaclou: [00:05:14] Quel que soit l’endroit où je suis, si je ne peux pas m’exprimer et être moi-même (Michel Godart: Ouais), je crois que ça n’a aucune valeur pour moi. Et je pense qu’on doit garder sa personnalité pour exister et s’accomplir. Et si une entreprise ne respecte pas ces valeurs, si on n’est pas aligné avec, finalement, est-ce que l’entreprise, est-ce qu’elle peut répondre à mes besoins ou à ma personnalité, à mes valeurs, et bien on part. On peut partir quoi! Je veux dire, on peut créer soi-même aussi, et moi j’en suis là en fait, et j’ai toujours eu la possibilité de m’exprimer. Mon vrai moteur, c’est vraiment les gens, je veux dire, je ne serais pas passé manager, je pense que j’aurais continué sinon, et été prof de maths, je disais que je voulais être prof de maths à une période. Je pense que j’aurais dû rester là-dedans si c’était pour rester sur des qualités humaines, mais finalement j’ai trouvé mon compte dans une entreprise, donc je pense que: oui, il y a des entreprises qui sont bullshit, c’est vrai. Elles mettent certainement l’humain au centre alors que c’est pas vrai, mais quand on sélectionne bien ses managers, quand on sélectionne bien finalement les personnes qui vont leader, parce qu’elles sont authentiques et qu’elles sont vraies, et bien on crée des choses folles. Si tu avais eu l’opportunité de venir à mon talk, tu aurais entendu.
Michel Godart: [00:06:13] Ah… Je suis au micro.
Edwige Fiaclou: [00:06:13] Je sais, c’est trop bien. Mais tu aurais entendu des choses que j’ai pu mettre en place juste parce que moi je suis passionné, et le jour où on ne me laisse pas mettre en place ma passion, ben je vais la développer ailleurs, enfin.
Michel Godart: [00:06:25] Un deuxième point commun. Tu as vu mon profil LinkedIn, j’ai écrit (Edwige Fiaclou: Ouais) « Chasseur de passion » (Edwige Fiaclou: Oui). C’est pas innocent, c’est pas innocent du tout.
Edwige Fiaclou: [00:06:31] Oui, mais oui. Et je pense qu’une entreprise qui ne laisse pas libérer les gens dans leurs passions, qui ben finalement ne voit pas le côté positif que ces personnes vont leur apporter qui est… Je dis souvent en fait aux gens qui travaillent dans la même boîte: « Il n’y a pas meilleure sales, il n’y a pas meilleur vendeur que les employés eux-mêmes en fait, on n’a pas forcément besoin d’avoir des sales. C’est les employés, c’est ceux qui développent l’application, c’est ceux qui vont l’utiliser qui ont envie de bien faire, qui vont être les meilleurs vendeurs en réalité quoi ».
Michel Godart: [00:06:56] Alors moi j’ai aussi connu des situations plus « neutres » (Edwige Fiaclou: Oui), c’est à dire que tu as des entreprises où tu as effectivement une chouette culture d’entreprise (Edwige Fiaclou: Oui), un chouette ADN. Mais comme dans toute entreprise de grosse taille, tu peux avoir un chouette manager dans un département (Edwige Fiaclou: Ouais, et puis pas partout quoi!) on a une espèce de vie idyllique qui s’installe (Edwige Fiaclou: Ouais), puis tout d’un coup (Edwige Fiaclou: Ouais), le gars postule, il s’en va, il y a un autre qui vient (Edwige Fiaclou: Puis c’est pas…) et ça devient l’enfer (Edwige Fiaclou: C’est l’horreur) et ça devient l’enfer. Donc il n’y a rien de stable non plus (Edwige Fiaclou: Non c’est vrai). Et cette notion d’évolution dans le temps, comment toi dans ta profession tu vois les choses par rapport à ton métier, ton équipe, tes équipes, avec les gens qui collaborent? (Edwige Fiaclou: Ouais). Comment tu appréhendes ce potentiel futur?
Edwige Fiaclou: [00:07:27] Alors moi j’ai un peu de la chance, si je devais dire, pour moi, parce qu’il y a trois ans, en fait j’ai monté ce centre d’excellence où justement on accompagne et on fait en sorte que d’avoir (Michel Godart: Au sein de Swisscom?) Au sein de Swissquote (Michel Godart: Wow), c’est vraiment une opportunité et j’ai été grandement sponsorisé par le CTO. C’est pour ça…
Michel Godart: [00:07:42] Donc c’est en mode intrapreneurship.
Edwige Fiaclou: [00:07:44] Un peu, ouais. Et ça, c’est une chance, c’est une chance, mais c’est quelque chose qui a été toujours favorisé. Moi, quand je suis arrivé dans cette entreprise, c’était une start up et c’est resté dans le mindset. Il y a des personnes qui sont garantes de ça, en fait. Ce que j’appelle moi les super-connecteurs, c’est des personnes qui vont vraiment transpirer cette bienveillance et qui ne vont pas bouger parce que c’est les fondamentaux de la boîte, mais c’est pas toutes les entreprises qui sont comme ça, ça c’est vrai. Et cette chance, je l’ai eue, donc il y a trois ans, de pouvoir monter ce centre d’excellence qui va faire en sorte que, justement, ben on va avoir des managers qui vont pouvoir s’exprimer, qui vont mettre l’humain au cœur.
Michel Godart: [00:08:14] C’est un questionnement que vous avez eu ce que je te témoignais? Qu’est-ce qui se passe si quelqu’un ne correspond pas ou…
Edwige Fiaclou: [00:08:18] Ouais, et ben en fait je pense que le CEO, qui est arrivé il y a trois ans, s’est poussé à avoir ce genre de questions. Et je pense qu’il a essayé vraiment de mettre les bonnes personnes au bon endroit, je pense qu’il a vraiment fait ça. Ce n’est jamais tout blanc ou tout noir, et je veux dire, il y a aussi plein d’échecs, moi je sais, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais je pense que, au moins, quand on est authentique, on est vrai, on finit notre journée en étant « Ben moi aujourd’hui, je n’ai pas dérogé à ce que je suis ». Et je n’ai pas envie d’être face à mes gamins et de me dire, parce que j’ai deux enfants hein, ouais j’ai envie de leur dire « Maman aujourd’hui, en fait, elle n’a rien fait de mal – Rires, elle a été ok quoi, elle a fait ce qu’il fallait ».
Michel Godart: [00:08:51] Oui, authentique ça va plus loin: c’est être capable d’avoir des émotions, de les montrer (Edwige Fiaclou: C’est clair). Au boulot, moi j’ai déjà vu aussi des situations où tu peux montrer une émotion et ça c’est, je trouve ça sain tu vois. Quand tu me parles d’humain, je me dis : mais finalement, qu’est-ce que tu définis toi, comme humain? J’ai compris que si je t’écoute, l’authenticité, c’est le simple fait d’être authentique.?
Edwige Fiaclou: [00:09:08] Ouais mais c’est aussi la diversité pour moi, l’humain. Enfin, je veux dire, on est tous différents, on a tous une histoire qui est différente, on a tous des moteurs différents, tous. La beauté de l’humanité elle réside dans sa différence.
Michel Godart: [00:09:17] Il y a eu une grande mode à un moment donné où tout le monde voulait le bonheur au travail, le bien-être au travail (Edwige Fiaclou: Ouais, ouais) et on se questionnait souvent mais est-ce qu’on peut imposer le bien-être? Est-ce qu’on peut imposer le bonheur? (Edwige Fiaclou: Ouais) Est-ce qu’on peut être tous alignés, parce qu’on est tellement tous différents et diverses, justement, que c’est ça notre force (Edwige Fiaclou: Ouais, c’est une question…) et notre richesse? Mais aussi c’est un challenge parce que: comment faire une formule, une recette magique (Edwige Fiaclou: Ouais), qui plaît à tout le monde?
Edwige Fiaclou: [00:09:37] Ouais, et bien pour moi, il n’y a pas une formule qui plaira à tout le monde. Mais par contre, je dirais, il y a des concepts à développer au sein d’une structure qui sont tout simplement pousser à la conscience de soi, et pousser à la conscience des autres.
Michel Godart: [00:09:49] Ouais, pas mal.
Edwige Fiaclou: [00:09:49] Et accepter l’autre. Et accepter, c’est la diversité qui fait la force. Je reprends hein moi, ce vieux adage africain hein (Michel Godart: Ouais, ouais). Mais c’est vraiment, c’est ce qui m’a motivé toute ma vie, mon père n’est plus là, mais il m’a souvent dit ça, et quelque chose d’autre aussi c’est « Tu sais Edwige, on est tous sur cette planète avec un petit don, quelque chose qui nous différencie des autres. Et en fait toute notre vie, l’objectif, c’est de garder cette différence en soi, de l’assumer, de l’assumer et de la garder. Parce que fondamentalement, c’est notre diamant ». Et c’est ce qui va nous faire rayonner aussi, et on est tous différents. Je veux dire, toi tu fais des podcasts, tu fais des trucs géniaux, tu aimes exprimer, tu aimes développer les émotions chez les gens (Michel Godart: Et tu m’en provoque) – Rires. Et bien je veux dire, ben c’est ça en fait, la réalité c’est ça, c’est qu’on est tous différents, on est tous un peu un super héros. Moi j’ai énormément d’empathie et parfois c’est un vrai problème pour moi, mais en réalité, c’est moi. Moi, je ne peux pas travailler par exemple, si les gens ne sont pas soudés, unis, ça me réveillera pas, ça ne va pas me faire venir le matin. Donc c’est ce qui va me motiver et me booster. Et en fait, la beauté de l’univers, c’est ça. Et l’humain, c’est quoi? C’est cette diversité, c’est accepter que l’autre il couvre quelque chose que moi je peux pas faire, même si on est aux antipodes en fait, et bien c’est génial parce que ça nous permet de grandir.
Michel Godart: [00:10:57] J’ai l’impression que le monde il rentre vraiment dans un esprit « c’est ou tout blanc ou tout noir », mais non il y a un mélange des couleurs possibles (Edwige Fiaclou: Ouais). Et ce mélange de couleurs, moi je le vénère en termes de diversité, mais je le vénère aussi dans les comportements. Et quand je t’écoute me parler d’authenticité, c’est aussi ça que je perçois.
Edwige Fiaclou: [00:11:10] Ouais, il n’y a rien de tout blanc ou tout noir hein, il y a un monde des couleurs, un jeu de couleurs donc tu ne peux pas exprimer ça d’une autre manière que le fait que les couleurs embellissent notre vie aussi (Michel Godart: Ouais), tout simplement. Je vais t’expliquer aussi mon parcours, j’ai eu plusieurs types de jobs, on peut aller sur mon LinkedIn pour regarder mon profil si tu veux…
Michel Godart: [00:11:24] Ben ça allait être une de mes questions, c’est de me raconter un peu ton parcours.
Edwige Fiaclou: [00:11:27] J’ai commencé à faire des études de maths parce que j’avais envie d’être prof de maths et parce que j’adorais les maths. Et puis c’était ce côté de partager, voilà, de voir en fait si je pouvais faire grandir des gens, voilà. Et puis au final, je me suis essayé au développement et j’ai adoré ça, parce que je suis partie chez mon cousin qui habitait en Allemagne. Et donc j’ai fait du développement, j’ai fait du software engineering, et là j’ai commencé à développer des applications mobiles. Pourquoi? Parce que j’avais envie en fait juste d’être connectée aux gens, juste d’être connectée aux gens, et il n’y a pas mieux que les gens et leurs téléphones pour être connectés à eux. Et puis après, en fait, ben j’ai eu une opportunité d’aller en Suisse et j’ai travaillé à l’IT. L’IT où et bien je faisais du scripting, où j’étais au plus proche de la production et des problématiques de prod. Et ensuite j’ai eu envie de retourner dans le dev. Et bien j’ai eu cette opportunité de redevenir une software Engineer, et de me remettre au Java (Michel Godart: Ah oui). Et après ben j’ai eu cette possibilité de gérer des gens, donc j’ai été responsable d’une équipe qui gérait des business complètement différents dans l’entreprise, qui intégrait des nouvelles technologies complètement différentes dans l’entreprise, donc j’étais très challengée. Et puis en fait, j’en ai eu, pas marre mais en fait j’ai eu d’autres opportunités, qui m’ont amené à gérer le système de trading dans la banque. L’évolution même au sein d’une entreprise elle est possible, c’est ça que je veux dire (Michel Godart: Ouais), le tout, c’est de ne jamais se mentir à soi-même (Michel Godart: C’est ça!) et de toujours présenter qui on est aux autres. Et d’être complètement transparent sur la manière dont on est, et sur la manière dont on veut avancer. Et des fois ça matche, et des fois ça ne matche pas, mais des fois ça matche, c’est une prise de risque, et si on ne prend pas des risques, on ne grandit pas non plus.
Michel Godart: [00:12:54] J’ai envie de dire « Arrêtons les pièces de théâtre inutiles ».
Edwige Fiaclou: [00:12:57] Mais c’est ça quoi! Pourquoi est-ce qu’on va dire, enfin, moi j’ai pris tellement de risques. Et des fois je me suis fait taper sur les doigts, mais au moins je me regardais dans le miroir, mais j’ai fait ça parce que c’est comme ça que je fonctionne.
Michel Godart: [00:13:06] Et donc ça veut dire effectivement qu’on peut dire à quelqu’un « Ben voilà, tu as évolué depuis (Edwige Fiaclou: Ouais) telle période, est-ce que tu t’en rends compte? (Edwige Fiaclou: Ouais). Et peut-être que maintenant tu dois te poser la bonne question, est-ce que c’est encore ta place parmi nous ou pas? »
Edwige Fiaclou: [00:13:15] Et clairement (Michel Godart: D’accord), et je suis très d’accord avec ça. Et je pense qu’en fait, j’ai aussi pris le risque d’arrêter de gérer des systèmes de trading, quelque chose de très, très, carré et nickel, pour finalement être un peu entrepreneuse. Qu’est-ce que je fais? C’est quoi ma position aujourd’hui? C’est d’onboarder les gens donc d’intégrer tous les nouveaux arrivants dans l’univers technologique de la banque (Michel Godart: D’accord), qui n’est pas simple. Comprendre le business, comprendre la stack technique, comprendre le système comment il fonctionne, de savoir la diversité des produits qu’on a, de leur donner une chance d’évoluer dans un cadre qui est sain.
Michel Godart: [00:13:45] J’ai envie de te demander, au sein de ta société avec ton centre d’excellence, où en est le niveau de maturité agile? Si tu devais t’autocritiquer (Edwige Fiaclou: Ouais) ou t’auto évaluer?
Edwige Fiaclou: [00:13:52] Ouais, ouais, ouais. L’agilité, c’est toujours un très grand mot, moi je trouve. Parce qu’on pense agilité, on pense à plein de choses. Il y a la partie process. Enfin, non mais c’est vrai, il y a la partie très carrée, processus, voilà, il y en a qui ont ce mode de pensée de l’agilité. Et puis il y a la partie (Michel Godart: Je ne sais pas si on peut encore dire que c’est de l’agilité, oui?) un peu plus flexible. Non mais il y a énormément d’interprétations qui sont très, très, très différentes en fait (Michel Godart: Et c’est humain), en réalité. Et c’est très humain et c’est ok, il n’y a pas de souci. Moi, dans ma perception c’est, encore une fois, je vais un peu trop en revenir à l’humain, mais pour moi une équipe qui est agile c’est une équipe qui s’autogère. C’est un département qui est capable d’avoir conscience et de développer sa, presque une propre vision, même si ce mot est assez large, assez vaste. Mais pour se dire que « Oui, aujourd’hui, on est en mesure de répondre à n’importe quoi. Parce qu’en fait on est, entre guillemets, on vit et on transpire ce qu’on fait ».
Michel Godart: [00:14:37] Oui, clairement.
Edwige Fiaclou: [00:14:37] Et c’est ça en fait. Quand on parle de value stream dans l’agilité, quand on parle, je ne sais pas moi, de tous ces process, quand on a tous un Jira board, quand on a des cérémonies. En fait, le but ultime, c’est quoi? C’est de se dire on transpire, on transpire ce qu’on fait (Michel Godart: Ouais, et de communiquer) et en fait on est tous connectés (Michel Godart: Et de communiquer, de se connecter ensemble, ouais c’est ça), et on est connecté, voilà, on est tous connectés. Et quelle que soit la taille de l’organisation. Et est-ce qu’aujourd’hui on est agile au sein de notre entreprise? Je dirais que, une partie de l’entreprise est agile (Michel Godart: Ouais), mais que je pense que de nous avoir mis, nous, au centre de l’entreprise, fait que l’entreprise, enfin ceux qui ne sont pas agiles, ont envie de converger vers nous.
Michel Godart: [00:15:10] Et ça illustre en fait l’intention de l’entreprise à la base.
Edwige Fiaclou: [00:15:13] Ouais. Je vais te donner un simple exemple, que j’ai présenté ce matin. C’est, il y a sept ans, en fait, on était une petite communauté de trois quatre développeurs (Michel Godart: D’accord) très, très, intéressés par tout ce qui était blockchain et crypto monnaie. Moi, je suis une passionnée des crypto!
Michel Godart: [00:15:25] Ça rejoint les maths hein heu?.
Edwige Fiaclou: [00:15:27] Ouais mais j’adore ça. Et la blockchain, la technologie, je trouve ça trop trippant. Donc en fait, on était passionnés, on faisait du minage chez nous, voilà. Et on a commencé à parler des crypto autour de nous, et en fait on s’est mis à développer tout le système de crypto pour l’entreprise. Et au final, en fait, on a été la première banque en Suisse à proposer les crypto aux clients, validé par une autorité financière suisse, donc c’est pas la plus simple, à tout à chacun, à n’importe qui, à un client lambda qui habite à Tataoui. Tout ça pour dire que c’est venu de la passion de quatre ou cinq développeurs (Michel Godart: Ouais, je vois), c’est ça l’agilité. L’agilité, c’est faire confiance aux gens, à ce qui les passionne. Et finalement, ça crée des opportunités, ça crée de l’innovation, ça crée des choses qui sont mais…au-delà des fois de toute une organisation bien processée peut créer.
Michel Godart: [00:16:12] Alors Edwige, soyons clairs, on n’est pas dans un monde idéal (Edwige Fiaclou: Non), tout ne se passe pas toujours bien.
Edwige Fiaclou: [00:16:17] Mais ce n’est pas toujours bien, ouais!
Michel Godart: [00:16:18] On l’a dit dans les échanges tout à l’heure (Edwige Fiaclou: Ouais), j’ai envie de te poser la question de: c’est quoi le plus gros challenge finalement chez vous? C’est quoi la plus grosse difficulté? Le truc où tu te dis « Ah là ça coince encore. Et ça revient sur le tapis. Va falloir un jour qu’on fasse un truc pour ce machin ».
Edwige Fiaclou: [00:16:32] Ben c’est parfois des problèmes de collaboration. En fait, c’est la collaboration des fois qui est pas fluide entre certains départements, les demandes. C’est le manque d’empathie, c’est le manque de projection, c’est le vis ma vie qui manque des fois, c’est ça en réalité. En réalité, c’est de se dire « Ok, aujourd’hui on a une demande, on pense qu’elle arrivera demain et en fait bah non », il faut tenir compte du système, il faut tenir compte du fait que ben…
Michel Godart: [00:16:50] Est-ce que tout le monde s’écoute?
Edwige Fiaclou: [00:16:52] On ne s’entend pas. Parce qu’on vit dans des écosystèmes qui sont différents. Et en fait je crois que c’est pour ça qu’on existe. Alors moi je ne suis pas une coach agile, en tant que telle, mais c’est pour ça que les coachs agiles, ils sont aussi là.
Michel Godart: [00:17:02] Et dans le centre d’excellence alors, qu’est-ce que vous pourriez mettre en place qui pourrait favoriser cette capacité de comprendre les biais cognitifs des autres, d’être à l’écoute?
Edwige Fiaclou: [00:17:10] C’est ce qu’on fait, c’est déjà ce qu’on essaye de faire en tout cas. Coacher les gens à beaucoup plus de conscience, conscience de soi et conscience des autres. En fait, on a mis en place toute une série de sessions de coaching qui sont ouverts à tout le monde. On est extrêmement transparent. En fait, donc il y a ça, la partie coaching sur « Ok, comment être un collaborateur empathique? ».
Michel Godart: [00:17:28] Comment être un équipier idéal?
Edwige Fiaclou: [00:17:30] Ah! Demain il y a une session là-dessus (Michel Godart: Tu vas y participer?). Je peux pas demain, je suis dans un mariage.
Michel Godart: [00:17:34] On va faire un petit clin d’œil à Éric Decossaux (Edwige Fiaclou: Ouais). Éric, si tu nous entends (Edwige Fiaclou: Ouais), tu prévois une session « Suis-je un équipier idéal? » (Edwige Fiaclou: Juste pour Edwige) pour Edwige. Ouais pas seule parce que c’est plus sympa de le faire à plusieurs.
Edwige Fiaclou: [00:17:43] Mais oui, je veux bien moi, je préfère même. Et donc il y a ça, cet aspect un petit peu ok, coaching, comment est-ce que vous apprenez à mieux vous connaître et aussi à mieux connaître les autres, et à faire preuve de plus d’empathie et de conscience sociale. Et d’intelligence collective, on va lâcher le mot. Et puis après il y a tous les aspects qui sont plus de transparence, transparence dans les process, transparence sur la valeur, transparence sur…
Michel Godart: [00:18:02] Ce qui facilite la communication parce que… (Edwige Fiaclou: Et faciliter à…, voilà) ce qui manque dans l’authenticité, c’est aussi: dans la communication, l’intention (Edwige Fiaclou: Ouais, l’intention), l’intention va venir pointer, justement (Edwige Fiaclou: Exactement), le canal correctement dans le bon sens (Edwige Fiaclou: Ouais) et le récepteur (Edwige Fiaclou: Ouais) pour être capable d’écouter, et l’émetteur (Edwige Fiaclou: Ouais) dans la bonne voie (Edwige Fiaclou: Exactement), ça c’est ma vision.
Edwige Fiaclou: [00:18:17] Mais je suis très d’accord, je suis tellement d’accord. Et puis le dernier, c’est de créer ces espaces (Michel Godart: Oui), créer des espaces où les gens ils peuvent discuter, en fait. Ils peuvent se confronter, ils peuvent développer leur esprit critique. Parfois faire des conflits pour avoir des conflits hein, je crois qu’il y a une session sur les conflits. Avoir…
Michel Godart: [00:18:31] Il y a un gestionnaire de conflits derrière toi, je te le présenterai tout à l’heure.
Edwige Fiaclou: [00:18:34] Mais c’est génial, j’ai pas pu y aller à la session. Mais avoir des conflits, parce que les conflits des fois, ok, ça peut être World War (Michel Godart: Ouais), mais des fois ça peut être positif d’avoir des conflits, il faut être ok, de ne pas être d’accord et c’est tout.
Michel Godart: [00:18:45] Il y a un point que je veux encore aborder avec toi pour clôturer cette interview, parce que c’est important de le mentionner (Edwige Fiaclou: Oui). Tu es dans un centre d’excellence, qui dit centre d’excellence dit formation, (Edwige Fiaclou: Oui), les formations, comment on fait? Je pense qu’on recrute à un moment donné des gens qui ont un mindset agile de préférence (Edwige Fiaclou: Ouais), mais ça nécessite quand même des formations dans l’onboarding (Edwige Fiaclou: Exactement). Et un centre d’excellence pour moi, c’est parallèle à une formation et un centre (Edwige Fiaclou: Ouais) de formation…
Edwige Fiaclou: [00:19:03] Alors, nous en fait on nourrit (Michel Godart: Je me trompe ou…?), c’est assez similaire à un centre de formation, mais pas que. Ce qu’on fait, on fait du Gemba Walk, énormément (Michel Godart: Ouais), c’est à dire qu’on va dans les équipes… (Michel Godart: Go Gemba), voilà. Dans les deux sens, c’est à dire qu’on apprend des choses de leur part, et ils apprennent des choses de notre part, il y a ça. Il y a aussi qu’on est nourri, tout simplement, par des personnes qui sont du terrain de tous les jours. Et c’est eux même les formateurs, donc en fait, un développeur, demain, il va pouvoir donner un training sur une technologie, sur une pratique. On a aussi ce qu’on appelle la méthodologie radar, qui a été créé par un gars de mon équipe qui s’appelle Sébastien Burdin, l’idée, c’est de se dire « Aujourd’hui il y a des équipes qui testent des choses, ça fonctionne bien ». On a vérifié aussi, donc ils vont alimenter les méthodologies radar, ils vont donner leur feedback, ils vont être joignable par d’autres équipes, parce que il y a 220 développeurs hein, chez nous hein? Ils vont être peut être sollicités par d’autres équipes parce qu’ils ont utilisé cette méthodologie. Ils ont utilisé…
Michel Godart: [00:19:54] Ils deviennent les ambassadeurs de la méthodologie!
Edwige Fiaclou: [00:19:56] Exactement (Michel Godart: Wow, j’aime bien). Et ça, ça ne peut pas marcher, je veux dire, on ne peut pas se dire centre d’excellence si on ne va jamais sur le terrain, si on n’est pas nourrit, enfin, je veux dire, non, il n’y a pas d’excellence en réalité. L’excellence elle vient du terrain hein!
Michel Godart: [00:20:06] Edwige, tu viens de me faire une démonstration excellente (Edwige Fiaclou: Ah?) d’authenticité absolue (Edwige Fiaclou: Merci) et de…, de sincérité et de partage et waouh! J’ai qu’un mot Waouh, c’est…J’ai des frissons! (Edwige Fiaclou: Merci, c’est très gentil). C’est vraiment un chouette, chouette échange.
Edwige Fiaclou: [00:20:18] J’avais franchement un petit peu le stress de faire un podcast et j’ai trouvé que c’était très cool et très, très, agréable donc je te remercie.
Michel Godart: [00:20:24] Et c’était improvisé totalement, vraiment merci, j’ai vraiment passé un chouette moment d’échange et je pense qu’on a dit beaucoup de choses qui vont parler aux gens qui nous écoutent (Edwige Fiaclou: D’accord). Et ben j’espère te revoir à la prochaine Journée Agile (Edwige Fiaclou: Yesss) 2025.
Edwige Fiaclou: [00:20:35] Trop, trop. Avec plaisir.
Michel Godart: [00:20:37] J’invite les auditeurs et auditrices à te laisser un message. Parce qu’en fait, dans le texte de ce podcast, il y a un lien (Edwige Fiaclou: Oui, d’accord) et quand tu cliques sur ce lien, tu arrives sur une page, tu as un bouton « Enregistrer ». Tu parles, tu laisses un message à l’attention d’Edwige, tu dis « Voilà, je laisse un message à l’attention d’Edwidge. J’ai apprécié ce que tu as dit, ou je t’encourage », une gratitude, une question. Et puis on peut se réécouter plusieurs fois (Edwige Fiaclou: C’est génial!), quand on pense que le message est bon, on met son email, on fait « Envoyer », nous on le reçoit (Edwige Fiaclou: Ouais). Et si la personne nous dit qu’elle autorise à le mettre en public, on le partagera en dessous de ton podcast (Edwige Fiaclou: Oh c’est cool) comme réaction, on pourras écouter, réagir la même manière (Edwige Fiaclou: Ah c’est trop cool). Et si pas ben on t’enverra en privé Michel Godart: (Edwige Fiaclou: Ok), et tu auras le témoignage des auditeurs et auditrices qui auraient eu le courage, la volonté et l’envie de te laisser un message vocal.
Edwige Fiaclou: [00:21:13] N’hésitez pas hein! Moi ça me ferait trop plaisir parce que je pense qu’on souffre tous un peu des fois du syndrome de l’imposteur et du coup, je crois que ça me boosterait un petit peu pour me dire que quand même (Michel Godart: Ouais), voilà, ça me ferait trop plaisir, merci hein!
Michel Godart: [00:21:23] Super! Moi je pense qu’il faut encourager en tout cas ce genre d’expérience et heu…
Edwige Fiaclou: [00:21:26] Merci beaucoup!
Michel Godart: [00:21:26] Chapeau à Swissquote parce que c’est pas fréquent. Oui, on entend parler de concepts de formation d’excellence, de centre d’excellence mais, le témoignage que tu apportes montre une image, en interne de l’entreprise, où il y a l’humain au centre aussi beaucoup et (Edwige Fiaclou: Très clairement), c’est ma baguette magique. C’est ma deuxième baguette magique aujourd’hui, je fais deux fois la métaphore dans la même journée c’est marrant, on est dans la magie de la Journée Agile.
Edwige Fiaclou: [00:21:45] C’est génial!
Michel Godart: [00:21:45] À bientôt.
Edwige Fiaclou: [00:21:46] Ben merci pour tout, (Michel Godart: Je t’en prie) à bientôt.
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