Podcast: La Journée Agile, l’envers du décor avec Pierre-Emmanuel Dautreppe

Podcast: La Journée Agile, l’envers du décor avec Pierre-Emmanuel Dautreppe

Dans cet épisode enregistré au CEME de Charleroi en marge de la Journée Agile, Michel Godart s’entretient avec Pierre-Émmanuel Dautreppe, cofondateur de « Pyxis Belgium » et de la Journée Agile.

Dans un enregistrement spontané et riche en anecdotes, ils évoquent les coulisses de l’événement, partageant des moments drôles et mémorables.

De la pêche aux canards aux badges mêlés à l’histoire d’une Vertigo installée dans un hall d’accueil, Pierre-Émmanuel raconte les petits couacs et défis que son équipe a surmontés avec brio. Ils reviennent sur des situations où l’improvisation a été de mise pour résoudre des situations inattendues, comme la perte momentanée d’un lama invité ou le défi de faire entrer une voiture de luxe dans un bâtiment.

Cette discussion révèle le côté humain et l‘artisanat qui se cachent derrière la réussite de la Journée Agile.

Une célébration des moments de stress et de plaisir qui forgent des souvenirs mémorables et un événement bien orchestré malgré les aléas.

Plongez dans les coulisses de l’organisation événementielle dans ce nouvel épisode de « Pyxis – Le Podcast ». Écoutez dès maintenant sur vos plateformes préférées de podcast et découvrez comment l’équipe de Pyxis gère les situations imprévues avec humour et agilité.

Écoutez cette capsule et n’hésitez pas à laisser vos commentaires et réactions.

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Séquençage du podcast:

• 00:17 Introduction et contexte
• 00:44 Dans l’édition actuelle ?
• 01:00 On ne remarque rien
• 01:13 L’un était visible : les badges mélangés en 2019
• 02:14 Des plaintes ensuite ?
• 02:23 À la deuxième édition de 2011, on nous a oublié, portes fermées le matin !
• 03:23 Les inconvénients d’intervenants venant de loin, type : Visa annulé
• 04:41 En 2019 on perd un moine bouddhiste !
• 06:02 Oubli de matériel
• 06:14 Faire rentrer une Vertigo dans le hall d’accueil du Palais des Congrès de Liège
• 07:48 Le côté humain qui fait l’artisanat de l’événement
• 08:16 Clôture du podcast

Transcription du podcast:

Michel Godart: [00:00:17] Bienvenue pour un nouvel épisode « Pyxis – Le podcast » et nous sommes aujourd’hui au CEME de Charleroi pour la veille de la Journée Agile. Et j’ai en face de moi Pierre-Émmanuel Dautreppe qui est l’un des cofondateurs de la Journée Agile et de « Pyxis Belgium ». Pierre-Émmanuel, on a décidé de faire un enregistrement improviser, rapidement là, avec les… Les couac? Les cascades?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:00:39] L’envers du décor de ce qui a pu mal se passer au cours des différentes années de la Journée Agile.

Michel Godart: [00:00:44] Et aujourd’hui spécifiquement, il y en a eu ?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:00:46] Non, pas encore, pour le moment tout va bien, donc tout n’est pas encore fini, on a encore pas mal de petites choses ou petits détails à terminer… Mais, voilà, on n’a pas encore de gros couac ou de gros foirage effectivement pour cette année.

Michel Godart: [00:01:00] Alors moi qui découvre, je peux te dire que vous m’avez l’air super organisé, super-pro, enfin comme nouveau on ne voit rien, on ne remarque rien.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:01:07] Alors,  il n’y a pas beaucoup de foirage qui se sont vraiment vu lors des Journées Agiles

Michel Godart: [00:01:12] C’est vous en coulisses ?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:01:13] C’est nous en coulisses où effectivement il y a de l’improvisation pour corriger le tir avant que ça ne se voit. Je pense que le plus gros foirage qui s’est passé et qui s’est vu, qui s’est réellement vu pour le public, c’était en 2019, c’était la dernière édition avant le COVID, donc c’était à Liège et c’était la plus grosse édition donc, puisqu’on était arrivé à 500 personnes. Et le gros foirage de cette année-là, c’était l’accueil où en fait tous les participants, donc on imprime toujours des badges pour les participants pour pouvoir favoriser le côté networking, et ben on a fait la même chose cette année, sauf que tous les badges ont été mélangés en fait ce matin-là. Et donc 500 personnes qui font la queue avec l’impossibilité de retrouver le nom du badge en question.

Michel Godart: [00:01:51] La belle pêche aux canards.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:01:52] Ça a été un petit peu compliqué, donc on s’est retrouvé avec une grosse file, que l’on peut d’ailleurs voir sur la vidéo de la Journée Agile 2019. On voit effectivement une grande queue, d’une petite centaine de mètres, de personnes qui attendent pour rentrer parce que nous on était en train de chercher des badges des participants

Michel Godart: [00:02:05] Mais il ne fallait pas le dire, ça donnait de l’importance au truc en se disant « Holala, ils étaient nombreux, faisaient la file quoi!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:02:10] Ah mais ils étaient très, très, nombreux effectivement. Mais voilà, il y avait un petit foirage, un petit foirage derrière.

Michel Godart: [00:02:14] Mais la morale de l’histoire, est-ce que les gens se sont plaints finalement?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:02:17] Absolument pas. Et on a improvisé derrière ça (Michel Godart:C’est passé inaperçu quoi!). On a fait rentrer les gens sans badge et on a récupéré ça derrière.

Michel Godart: [00:02:23] Alors il y en a eu d’autres ?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:02:24] Alors un gros foirage que l’on a eu, et qui est passé tout à fait inaperçu mais qui aurait pu être vraiment catastrophique, je pense que c’était la deuxième édition de la Journée Agile donc en 2011 où on a fait, bah à cette époque-là on l’avait appelée la Journée Agile et Agile Tour Bruxelles. On avait mixé les deux éléments (Michel Godart: D’accord), les deux événements. Et, donc c’est encore un petit événement, on était 80 personnes cette année-là, et on s’est retrouvé à ben 7 h du matin, devant le bâtiment, et bâtiment fermé, à clé, personne (Michel Godart: Ouf!). Pas de numéro de téléphone, rien (Michel Godart: Ohhh!), et (Michel Godart: Bonjour l’angoisse) quand on a réussi à rentrer grâce à quelqu’un qui travaillait dans le bâtiment, en fait personne nous attendait et donc les salles n’étaient pas prêtes. Donc on s’est retrouvé pendant 1 h à courir dans les quatre salles qu’on avait pour installer les chaises, l’accueil, les sandwichs parce qu’à cette époque-là on gérait les sandwichs, on gérer le petit dej, les croissants, etc. Donc voilà, ça je pense que c’est le plus gros moment de stress. C’était 7 h avant que les participants n’arrivent et de se dire que, voilà, rien n’était là.

Michel Godart: [00:03:23] Ça c’est les foirage, les petites gaffes que toi tu vois en tant qu’organisateur quand tu es ici. Moi aujourd’hui, j’ai été témoin d’un autre foirage mais ça vous ne le voyez pas, c’est qu’en fait on a des intervenants qui viennent de très loin… Et aujourd’hui, on va faire un petit coucou à Kiki qui nous vient tout droit du Canada, il a pris 2 h de retard dans son vol, 3 h pour les passeports à attendre, donc il s’est pris 5 h de retard. Alors dans ce cas-là, heureusement qu’il vient la veille, ça vous le voyez pas vous par contre!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:03:48] Ça effectivement c’est pas visible pour les participants, mais on a eu des fois avec des speaker qui arrivent en retard, qui ratent la séance de pitch, mais voilà qui finalement arrivent. On a eu quelques annulations.

Michel Godart: [00:03:57] Aussi parce qu’ils viennent de loin ?

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:03:59] Oui effectivement

Michel Godart: [00:04:00] Ici il y en a quatre ou cinq de France, de Suisse aussi

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:04:02] En fait, quand on regarde les éditions précédentes, on a, alors évidemment on a une majorité de speakers Belges, mais on a aussi beaucoup de Français, on a des Suisses et pour les destinations les plus lointaines, on a des personnes qui viennent du Canada. On a eu des speaker de République tchèque, on a même eu un Indien qui est venu aussi, des personnes des États-Unis. Et donc voilà, effectivement les conditions de vol… Cette année on a un speaker qui a annulé en dernière minute parce que son passeport avait expiré et donc il ne pouvait pas venir (Michel Godart: Ah oui!) voilà.

Michel Godart: [00:04:29] On a même une personne qui travaille avec nous qui vient de Bali, donc c’est quand même incroyable. D’autres anecdotes, de gaffes, des anecdotes marrantes, des choses qui sont mémorables ? T’avais déjà abordé un peu, dans un échange avec Norman, dans un podcast, ce genre de choses dans l’histoire de la Journée Agile.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:04:41] Oui, ben je pense à un autre exemple, on discutait avec Didier, une des personnes qui nous aide à organiser l’événement et si je reviens en 2019, cette année-là, on a fait venir un lama. Donc il y a un moine bouddhiste pour animer une séance autour de la méditation de pleine conscience. Et puis, ce qu’on a fait avec ce lama c’est qu’on a voulu démarrer la journée avant la Keynote par cinq minutes de méditation de pleine conscience, dans l’auditorium avec 500 personnes.

Michel Godart: [00:05:05] Un moment de mindfulness!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:05:06] Un moment, voilà, de méditation effectivement, c’était un moment absolument magique pour moi en tant qu’organisateur. Et qui a été, évidemment il y a toujours des gens qui sont réfractaires à la méditation, mais globalement…

Michel Godart: [00:05:16] Généralement c’est apprécié quoi! Ouais

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:05:18] Sauf qu’en fait on a perdu le lama, ce matin-là. Donc le lama est arrivé et s’est fait amener par un des organisateurs, il était là avec sa traductrice puisqu’évidemment il ne parle pas français, et puis il est allé peut être méditer dans le parc de la Boverie, autour du Palais des Congrès.

Michel Godart: [00:05:32] Et il vous a oublié! – Rires

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:05:33] Et personne ne savait où il était. Donc il y a eu effectivement un gros moment de stress. Alors c’était pas pour la keynote, c’était avant sa session, où voilà, l’heure de sa session approchait et personne ne savait où il était, personne ne savait comment le joindre (Michel Godart: Ah oui en plus!), personne ne savait s’il allait être là ou pas heu…

Michel Godart: [00:05:48] En plus tu annonces le truc…

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:05:49] Oui, oui, tout à fait (Michel Godart: Rires). Donc, ben voilà, au final il est arrivé et puis voilà tout s’est bien passé. Mais voilà, ça fait partie des petits moments un petit peu de stress et puis des moments de stress comme ça on en trouve toujours dans l’organisation…

Michel Godart: [00:06:00] Dans tout type d’évènement d’ailleurs!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:06:02] Où on oublie du matériel. Voilà, dans les petits foirage invisibles d’aujourd’hui c’est…

Michel Godart: [00:06:06] J’ai oublié ma boîte à outils! – Rires

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:06:07] Voilà c’est, tu oublies ta boîte à outils. Ici, il y a des choses qu’on a oublié, on doit faire des allers-retours.

Michel Godart: [00:06:12] Ouais, mais vous n’êtes pas très loin, ça c’est la chance qu’il y a.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:06:14] Ça, c’est effectivement de la chance. Une grosse galère qu’on a eue aussi par le passé, ben toujours 2019, pour ceux qui étaient-là ils s’en souviendront. On a fait venir une Vertigo de Tony Gillet, qu’on a installé en fait, pour ceux qui ne connaissent pas Tony Gillet, c’est le dernier préparateur automobile Belge. Son modèle phare c’est la Vertigo, qui a une voiture de luxe, une voiture de sport absolument magnifique.

Michel Godart: [00:06:34] Ça ne me disait rien, je suis pas très voiture effectivement, donc t’as bien fait de rappeler.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:06:37] Et pour ceux qui sont plutôt des fans de jeux vidéo, pour la petite histoire, la Vertigo c’était le modèle de voiture le plus utilisé dans le jeu Gran Turismo.

Michel Godart: [00:06:46] Ah oui voilà, je vois maintenant (Pierre-Emmanuel Dautreppe: Donc heu…). Maintenant ça me parle, effectivement.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:06:49] Et donc Tony Gillet nous avait prêté en fait une voiture, qu’on a installée dans le hall d’accueil, et c’était une voiture un petit peu spéciale parce qu’on pouvait en fait la conduire en réalité virtuelle. Donc on s’installait au volant, avec des lunettes, et on était au volant d’une Vertigo sur le circuit de Spa-Francorchamps, au Palais des Congrès de Liège, mais il faut la faire rentrer! La Vertigo, dans le Palais des Congrès, quand on rentre dans le palais des congrès avec deux volée de marches, voilà, ça fait partie des petits moments de stress où il faut faire monter une voiture de 500 ou 800 kilos à l’intérieur, comme ça, passer les marches, les rampes, etc. Enfin voilà, ça fait partie des petits moments un peu amusants qui agrémentent…

Michel Godart: [00:07:21] Ah tu m’intrigues, comment vous avez fait finalement? Parce que là je suis intrigué là!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:07:25] Eh bien écoute, je t’inviterai à en reparler avec Norman qui conduisait sa voiture pour tirer l’autre derrière, en évitant, en visant bien les rampes, en évitant les poteaux. Parce qu’évidemment il y a des poteaux (Michel Godart: Ah ouais, carrément!?). Ça fait partie des petits moments agréables mais qui voilà, qui sont finalement des très beaux souvenirs dans cette aventure-là.

Michel Godart: [00:07:42] Et quand c’est fini, on se dit ouf, on n’y est passé!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:07:44] Ouais tout à fait, on y est passé, et on arrive à la ressortir et voilà.

Michel Godart: [00:07:48] Et il y en aura certainement d’autres dans le futur de toute façon je pense!

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:07:50] Tout à fait. Je pense que chaque édition va venir avec son lot, effectivement, de moments un petit peu ratés. Et c’est ce qui fait l’artisanat de l’événement finalement.

Michel Godart: [00:07:58] J’aimais bien une phrase chez un employeur, qu’on répétait tout le temps, c’était: « La seule constante, c’est le changement ». Donc dans le changement, forcément, il y a des accidents – Rires. C’est une belle clôture je pense, on a fait le tour un peu? Des petits couacs, ça va ce n’est pas catastrophique, il n’y a pas de quoi rougir je pense.

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:08:11] Non, C’est pour la plupart finalement des moments de stress sur le moment (Michel Godart: Ouais) et puis des bons souvenirs par la suite.

Michel Godart: [00:08:16] En tout cas ça ne démontre pas un manque d’organisation, c’est plutôt des choses qui vous sont indépendants de vous et qui sont plus, finalement très bien maîtrisées de votre part, donc chapeau, respect, on va continuer comme ça! Rires – Alors chers auditeurs, merci pour votre patience, on vous rappelle qu’il y a un répondeur pour laisser un message vocal et puis on se retrouve dans de nouvelles aventures de « Pyxis – Le podcast ». Á bientôt

Pierre-Émmanuel Dautreppe: [00:08:32] Á bientôt.

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