Michel Godart: [00:00:18] Bienvenue pour un nouvel épisode de votre podcast « Pyxis – Le podcast », autour de la table aujourd’hui se trouvent: Norman Deschauwer. Bonjour Norman!

Norman Deschauwer: [00:00:26] Bonjour!

Michel Godart: [00:00:26] Johan Schuiten

Johan Schuiten: [00:00:28] Bonjour!

Michel Godart: [00:00:28] Je te retrouve après la Journée Agile, parce que tu étais intervenant à la Journée Agile (Johan Schuiten: Tout à fait), le 7 juin à Nivelles. Tu as fait une démonstration de « Serious Game », à nos auditeurs et auditrices on expliquera un peu de quoi il s’agit, mais je vais laisser la parole à Norman.

Norman Deschauwer: [00:00:40] Bienvenue Johan. En gros, on est parti de la Journée Agile, de ta proposition… Pour expliquer un petit peu donc, tu as proposé justement cette « Agile Innovation Game », c’était un slot de 2 h dans le planning, on a eu une dizaine de personnes qui ont participé. Et c’était un peu gamifier sur base de « Koh-Lanta », donc il y avait des équipes qui présentaient des projets, c’était vraiment chouette. Moi je suis arrivé à la fin, où j’ai vu les pitchs, et j’ai trouvé ça vachement bien quoi! Donc je me suis dit « On voulait relancer les meetups agiles avec Pyxis » et je me suis dit « Ben on va commencer avec celui-là en fait, en septembre ».

Johan Schuiten: [00:01:10] Super, Merci pour l’honneur.

Norman Deschauwer: [00:01:12] On va te présenter donc, explique-nous qui tu es?

Johan Schuiten: [00:01:14] Oui, je suis Johan, je suis un grand créatif, passionné par l’innovation mais aussi plein de choses: l’improvisation, l’informatique. J’adore apprendre, j’adore comprendre les choses, le monde qui nous entoure, me comprendre moi-même. Je suis aussi consultant, et j’ai créé une boite qui s’appelle « Mind Technology » avec mon associé, notre spécialité c’est l’innovation de valeur. Alors c’est pas très, très, connu comme terme, mais en gros, il y a… Pour moi, il y a deux grands types d’innovation, il y a les innovations technologiques où on va créer des nouvelles choses, des nouvelles technologies qui n’existent pas encore. Puis il y a l’innovation de valeur, c’est à dire comment avec les technologies qui existent actuellement, faire des choses qui sont nouvelles, qui n’ont pas encore été faites, comment apporter de la valeur qui n’existe pas, à des clients ou pour soi-même.

Michel Godart: [00:01:52] Petite parenthèse, quand tu dis improvisation, c’est du théâtre d’improvisation et tu en fais?

Johan Schuiten: [00:01:56] Tout à fait, oui

Michel Godart: [00:01:57] Ouais, je suis bien renseigné alors.

Norman Deschauwer: [00:01:57] Merci Johan. Ce qui nous amène c’est ton atelier, que tu as présenté la première fois justement à la Journée Agile le 7 juin, tu peux nous en dire un peu plus?

Johan Schuiten: [00:02:05] Oui, donc nous on dit que c’est un « Serious Game » dans le sens où c’est un jeu, mais qui est très utilisable et utile dans l’entreprise, et c’est un peu à cheval entre l’atelier et le team-building. Team-building au sens premier du terme, pas on va faire du bowling ou juste manger un resto, mais plutôt dans le sens où on travaille en équipe et ça va resserrer les liens, ça va engager les collaborateurs plus fort au niveau de l’entreprise également!

Norman Deschauwer: [00:02:26] J’ai été témoin de ça, justement à la Journée Agile, où finalement il y avait des équipes de trois ou quatre personnes qui ne se connaissaient pas (Johan Schuiten: Oui) et qui finalement ont pitché un projet. Et les gagnants sont montés sur scène, ils ont porté le projet jusqu’à la scène, à la clôture de la Journée Agile, devant trois ou 400 personnes, donc franchement c’était bien!

Michel Godart: [00:02:42] Et on croyait que c’était une équipe. Moi (Norman Deschauwer: Oui, oui, oui) j’étais persuadé que ces gens se connaissaient, qu’ils étaient tous une équipe, fondée en entreprise quoi.

Norman Deschauwer: [00:02:47] Pas du tout!

Johan Schuiten: [00:02:48] J’ai posé la même question, parce que je n’étais pas sûr, je me dis « Mais vous vous connaissez en fait? » Et non, (Michel Godart: Ben non), c’est très chouette, oui.

Norman Deschauwer: [00:02:52] Ça a bien marché.

Michel Godart: [00:02:53] Ça démontre l’efficacité. On parle de « Serious Game », donc on a bien compris que c’est le côté sérieux pour les entreprises, parce qu’on va guider ou apprendre, ou créer une ambiance spécifique en entreprise. Est-ce qu’on est cependant systématiquement dans le digital? C’est à dire que, on peut imaginer, quand tu parles d’innovation et de technologie, tu proposes des jeux digitaux. On a ici chez nous un expert du jeu, qui est plutôt Éric Decossaux, qui est plutôt dans les jeux de plateau par exemple, est-ce que vous en faites aussi? Tu peux juste préciser cette distinction entre les deux?

Johan Schuiten: [00:03:18] Ouais, j’ai fait beaucoup de jeux digitaux dans ma jeunesse, avec Flash entre autres, mais depuis que je travaille, je me suis arrêté. Non, là c’est plutôt un jeu dans le sens où on a gamifié l’atelier (Michel Godart: Voilà). Et c’est vrai que quand on l’a présenté, on l’a présenté sous le thème de « Koh-Lanta », parce qu’on a fait des co équipes. C’est de la « coopétition », donc de la compétition pour de la coopération. C’est à dire que c’est des équipes qui vont se battre pour faire un pitch, mais finalement c’est pour la même cause, et cette compétition, les équipes ont des contraintes différentes, un peu comme dans « Koh Lanta ». Et il y a aussi des bonus, des armes on va dire, mais on préfère le mot bonus, qui sont différentes, qui peuvent être utilisées par les équipes pour avoir des avantages stratégiques. Donc ça c’est le côté gamification un peu qu’on a donné, il y a aussi vraiment la course contre la montre, puisque en environ 120 minutes, il faut produire une innovation qui est prête à être mise en place, développée. Et ça peut être des innovations qui sont soit digitales, soit non digitales. L’innovation de manière générale, comme ce sont des idées, finalement, ça peut même être un business model d’une entreprise, un service, ça n’est pas spécialement digital, mais ça pourrait être une application. C’est vrai que c’est ce qui vient souvent en tête, surtout dans le monde de l’informatique.

Michel Godart: [00:04:16] Comme tu présentais ton activité, je crois que c’était utile, aux auditeurs et auditrices, de préciser cette information pour ne pas avoir un cliché qui s’installe automatiquement. Alors qu’on ait fait une recherche de collier pour (Norman Deschauwer: L’immunité!) le conseil. L’immunité pour le conseil, on va passer à la suite Norman!

Norman Deschauwer: [00:04:29] Je confirme parce que dans les innovations en fait qui ont été présentées à la Journée Agile, il y avait une des trois équipes qui a présenté une idée qui n’avait rien à voir avec l’informatique. Et donc je précise aussi que le public c’est pas des développeurs ou…, on ne code rien en fait pendant l’atelier. C’est vraiment juste de l’idéation, mais à la fin il faut pitcher donc heu… il faut défendre ses idées. L’atelier aura lieu?

Johan Schuiten: [00:04:48] C’est le jeudi 26 septembre.

Norman Deschauwer: [00:04:50] Oui, donc ce sera ici. Donc le ici, c’est où? C’est Rue de L’industrie numéro 20 à Nivelles, donc c’est chez Pyxis. On a un lieu qui permet d’accueillir justement des événements, on aura un petit reportage photo pour ceux qui n’arrivent pas à nous rejoindre. C’est vraiment une soirée fun hein (Johan Schuiten: Oui), on fait le workshop…

Johan Schuiten: [00:05:07] 120 minutes. On va constituer des équipes, il y aura une problématique qui va être énoncée, et le but va être d’innover pour cette problématique, soit de résoudre un problème, soit de saisir une opportunité. Et l’idée, c’est que ces équipes vont avoir des séances de brainstorming où ils vont, on va fournir des méthodologies d’innovation, pour venir avec, savoir c’est quoi le problème ou l’opportunité qu’on saisit, quelle est la solution qu’on y apporte, et puis après, comment on met ça en place? Parce que l’idée généralement c’est d’avoir quelque chose d’actionnable à la fin de l’atelier, donc à la fin des 120 minutes, nous on challenge les gens pour qu’il y ait quelque chose d’actionnable. Pas que ce soit un projet à 2 millions d’euros, parce que là on ne le fera jamais, on essaie d’avoir une approche assez Lean, et d’avoir quelque chose qui est actionnable et qui apportera de la valeur à la fin de l’atelier.

Norman Deschauwer: [00:05:43] J’imagine que cet atelier, tu peux le refaire en entreprise?

Johan Schuiten: [00:05:46] Tout à fait.

Norman Deschauwer: [00:05:46] J’invite ceux, qui seraient intéressés, de voir comment ça se passe! Comment Johan et, et Olivier sera parmi nous hein?

Johan Schuiten: [00:05:52] Oui, tout à fait!

Norman Deschauwer: [00:05:53] Donc Olivier Gilain (Johan Schuiten: Mon associé). Donc, comment il œuvre? L’avantage, c’est que c’est gratuit. Vous pouvez le tester et puis l’importer dans votre boite.

Michel Godart: [00:05:59] C’est un peu comme le mode hackathon quoi?

Norman Deschauwer: [00:06:00] Oui, sauf que le hackathon tu le développes, quand même, tu vas assez loin dans…

Michel Godart: [00:06:04] C’est ça la nuance?

Norman Deschauwer: [00:06:05] oui, oui. Ici, en 2 h, tu vas pouvoir trouver des pistes de solution à ton problème. Ben nous, on l’a vu à la Journée Agile, franchement c’était percutant en 120 minutes. Plus, en fait, je pense que c’est inutile au stade de l’idéation.

Johan Schuiten: [00:06:16] Il y a aussi une autre différence. Les deux sont un peu tournés vers le côté open innovation, le fait de faire innover des gens qui sont en dehors de l’entreprise ou en dehors de l’équipe de développement. Ça, c’est un peu l’origine aussi d’où est venue l’idée. Maintenant, un hackathon généralement on invite plein d’équipes de l’extérieur et on essaie d’avoir de la main-d’œuvre gratuite, en tout cas certaines entreprises le voient comme ça. Nous ici c’est plutôt en interne avec, au sein d’une communauté, au sein d’une entreprise, on va prendre des gens qui ont des rôles différents, par exemple une personne du management avec une personne du marketing, une personne du développement de produit.

Michel Godart: [00:06:44] Ah oui donc tu casses les silos hiérarchiques, et les silos (Johan Schuiten: On casse les silos) de transition entre équipes quoi!

Johan Schuiten: [00:06:48] Tout à fait. C’est vraiment là que la force de l’intelligence collective est forte, et quand on arrive à casser ces silos et à voir tout le monde finalement au sein d’une même cause de la stratégie par exemple de l’entreprise. Et en fait cette équipe-là, enfin chaque équipe doit être constituée de cette diversité là, ça c’est l’idéal, et alors à ce moment-là on délivre une valeur. Comme disait Norman, on ne délivre pas, on ne fait pas le produit, on ne construit pas, par contre, on a l’idée, on a le plan d’action pour qu’il n’y ait plus qu’à exécuter. Ça, c’est la sortie, c’est la promesse en 2 h, au lieu de 48 h comme un hackathon généralement

Michel Godart: [00:07:14] Alors rappelle la date quand même!

Johan Schuiten: [00:07:15] Le jeudi 26 septembre.

Michel Godart: [00:07:17] Le 26 septembre, alors on va (Norman Deschauwer: À Nivelles) peut-être faire des podcasts de témoignages alors après cette (Norman Deschauwer: Ah mais oui, oui) participation?

Johan Schuiten: [00:07:22] Et c’est en soirée hein!?

Michel Godart: [00:07:23] On va recueillir les témoignages des participants après, ce serait sympa (Norman Deschauwer: Ouais) de faire poursuivre cette aventure sous format podcast par la suite. Comment est-ce qu’on fait pour s’y inscrire? Comment je fais Norman?

Norman Deschauwer: [00:07:31] On va communiquer dessus sur les réseaux sociaux, sur le site de la Journée Agile et sur le site de Pyxis Belgique. Donc journée agile point be ou Pyxis tiret Belgique point be. Dans la partie agenda, il y aura le lien d’inscription (Michel Godart: C’est gratuit). C’est gratuit, en effet, et on fournira tout le matos nécessaire, les boissons, la pizza à la fin donc (Michel Godart: Wouaw). Par contre, c’est quoi la taille idéale du groupe? Parce que j’imagine qu’on ne va pas faire ça avec 100 personnes?

Johan Schuiten: [00:07:57] Non. 100 personnes c’est possible mais il faut plus d’animateurs, la taille minimum d’un groupe c’est dix personnes. Comme ça, on fait au moins trois équipes de trois on va dire (Norman Deschauwer: Oui), pour qu’il y ait un peu de fun dans le jeu. Et puis sinon on peut aller jusqu’à 25, 40 personnes, à deux ça reste faisable. On a vraiment tout prévu pour qu’il n’y ait pas grand-chose à faire en tant qu’animateur.

Michel Godart: [00:08:12] Donc on va dire aux auditeurs et auditrices que la limite, pour nous les inscriptions, c’est qu’à 40 on va stopper quoi? (Norman Deschauwer: Oui, oui, oui). Donc il faudra être réactif à l’écoute de ce podcast ou à l’annonce sur les réseaux.

Norman Deschauwer: [00:08:21] Oui, c’est ça. Donc vous pouvez déjà noter la date du 26 septembre.

Michel Godart: [00:08:24] Pourquoi est-ce qu’on fait ça?

Norman Deschauwer: [00:08:25] Oui, moi c’était aussi: qu’est ce qui t’a donné l’idée de ça? Pourquoi tu as senti que c’était le truc qui t’animait en fait?

Johan Schuiten: [00:08:30] Ouais, ouais. Alors pourquoi? Il y a deux raisons. D’abord pourquoi, originellement on y a pensé, c’est tout simplement on applique nos propres outils, nos propres méthodes à nous-même, à notre business, et donc au niveau de notre business d’expertise en innovation, de service en innovation, on a fait un brainstorming et on s’est dit que d’autres formes que le consulting classique étaient intéressantes, et assez rapidement est venue la gamification, et les team building. Et on s’est dit que c’était aussi une bonne manière, un peu annexe, d’attaquer des entreprises, de dire « Ben voilà, si ça vous intéresse, si vous voulez un plus petit budget, ben vous pouvez tester juste un team building. Toutes les entreprises font du team building, donc n’hésitez pas à tester ça ». Et puis en fait, ben c’est en testant généralement le produit qu’on adhère, ou pas. Et puis ,ben voilà c’est resté dans nos têtes, et la mise en pratique en finale s’est faite avec la Journée Agile. On a vu que la journée agile, ça faisait plusieurs années qu’on y allait, et l’année passée on avait été speaker, on s’est dit « On veut y retourner ». Et puis on a vu qu’il y avait beaucoup de gens qui avaient postulé, qu’il y avait de la concurrence de plus en plus rude, on s’est dit « OK, il faut faire quelque chose, allons dans les ateliers. C’est là qu’il y a le moins de gens qui postulent. Et ça nous plait tout autant. Et venons avec une proposition forte, un truc un peu un jeu sur l’innovation. Faire vivre l’innovation aux gens, ce serait génial. Et ce serait même le meilleur moyen de les convaincre ». Parce que nous, on est convaincu que l’innovation est un outil magnifique, qui peut servir à des entreprises autant pour avoir des nouveaux business models, ou adaptés avec des nouveaux services, que aussi améliorer la durabilité, ou savoir quoi faire avec les high dans une entreprise.

Michel Godart: [00:09:45] C’était une réussite. Moi j’ai encore une question par rapport à ça, tu sais que dans les entreprises il y a toujours « la résistance au changement », et que dans les excuses faciles de la résistance au changement: « Ouais mais c’est du jeu, on nous a déjà fait le coup, ça devient n’importe quoi ces jeux », enfin tu vois ces clichés je les entends parfois. Est-ce que c’est un frein que tu constates aussi? Et qu’est-ce qu’on peut dire à ces gens qui mettent directement le paravent « Ouais, mais le jeu c’est déjà connu. Je ne vais rien apprendre avec ça! ».

Johan Schuiten: [00:10:07] Alors oui, la résistance au changement je crois qu’on la voit tous les jours. Pour l’instant, quand on pitche ce « Serious Game » on a plutôt des retours positifs, les gens sont plutôt curieux de savoir comment on fait et… Donc ça c’est assez chouette. Mais c’est sûr qu’on va avoir des gens qui vont nous dire « C’est qu’un jeu », et que ça ne va pas intéresser. C’est pour ça qu’on met aussi en avant le côté workshop, et on a des workshops d’ailleurs pour ces gens-là, qui sont des workshops plus sérieux, dans lesquels on n’a pas mis le côté gamification. Parce que finalement c’est la base de notre atelier, même si c’est un jeu, ce sont des méthodes qu’on a simplifié mais ce sont des méthodes d’innovation, qui existent déjà, qu’on a juste combinées, qu’on a amélioré à notre sauce. Et donc celles-là on peut les proposer en atelier, tout simplement.

Michel Godart: [00:10:39] Ouais, et je pense que ça valait la peine de le rappeler. Et puis, comme on l’a dit au début de l’interview, Norman, nous deux en tout cas on a été bluffé quoi! Moi quand j’ai vu les résultats, parce que je suis aussi arrivé à la fin (Johan Schuiten: Ouais), j’étais convaincu que ces gens se connaissaient et que c’était des potes quoi, ou….(Norman Deschauwer: Oui), c’était vraiment impressionnant quoi. Ça, j’avais encore jamais vu personnellement.

Norman Deschauwer: [00:10:52] Oui, d’ailleurs moi j’ai filmé les (Johan Schuiten: Les pitchs, oui) pitch. donc je vous les partagerai, c’était vraiment chouette. Ouais, non, je pense qu’il y a vraiment une valeur ajoutée, en 120 minutes, je ne m’attendais pas à arriver, parce que c’est même pas 120 minutes… Parce que vous m’avez dit de venir, nonante minutes je pense, après le début (Johan Schuiten: Oui), quand il finissait un peu leur atelier. Et là ils pitchaient après!

Johan Schuiten: [00:11:09] En fait on met 100 minutes. On explique que c’est 100 minutes d’innovation, parce qu’il y a les 20 minutes (Norman Deschauwer: Oui) où on explique, on fait les équipes et puis il y a la partie vote qui ne compte pas dans la création. Donc il y a vraiment 100 minutes de temps de jeu on va dire, et donc de temps de création. Et alors, c’est marrant, il y a deux choses qui m’ont marqué. La première, c’est qu’on avait prévu une pause quand même de cinq minutes, pour faire des breaks techniques. Aucun des participants n’a voulu prendre sa pause, donc ils étaient dans la compétition à fond, c’était très chouette à voir. Et la deuxième chose, c’est qu’il y a une équipe qui a proposé une idée qui hante encore mes rêves, et donc voilà je pense qu’on va les recontacter pour voir s’ils ne veulent pas la réaliser parce qu’elles étaient très chouettes. Enfin, toutes les idées étaient chouettes, mais celle-là, elle m’a marqué, elle était très osée j’ai envie de dire.

Michel Godart: [00:11:44] Est-ce qu’il y a une compétence ou des talents qui vont se démarquer plus quand on participe à ce genre d’atelier, de « Serious Game »? Est-ce que je peux me dire « Bon, je suis secrétaire, je vais quand même y aller. J’ai aussi quelque chose à dire »?

Johan Schuiten: [00:11:55] Je pense que la personnalité a plus d’impact que la position dans l’entreprise. La variété d’angles de points de vue est importante, entre autres dans tout ce qui est génération d’idées, c’est pas mal de prendre parfois le problème à l’envers. Je vous dévoile une de nos méthodologies, par exemple, c’est d’imaginer la version rêvée et la version cauchemar de ce qu’on veut améliorer par exemple. Et donc voilà, avoir quelqu’un, on parle du secrétaire ou de la secrétaire (Michel Godart: Oui c’est pas le cliché hein?) de l’entreprise.

Michel Godart: [00:12:17] C’est juste parce que ce n’est pas une informaticienne par excellence et que peut-être, ça marque bien le split entre les deux mondes quoi!

Johan Schuiten: [00:12:22] Voilà. Mais en réalité, cette personne-là, c’est peut-être la personne qui va voir passer (Michel Godart: La meilleure idée ou…) beaucoup de personnes de l’entreprise. Comme elle est peut-être moins dans le business, on va en fait lui parler de pas mal de choses, et les bruits de couloir peuvent être très révélateurs (Michel Godart: Ah oui). Donc, et la personne n’a pas le nez dans le guidon donc ça peut être très intéressant effectivement.

Norman Deschauwer: [00:12:35] Ici justement, ce midi je discutais avec Éric. Et il me partage, bon on travaille avec une société, il avait en contact la personne qui gère justement la réservation des salles et la planification. Et en gros il me dit « Dans son système », donc lui il y a une salle qui est très adaptée à ce qu’il fait, et il dit « J’aimerais bien cette salle-là ». Et bien il n’y a pas une vue agenda pour la salle, donc tu ne sais pas quand la salle est disponible. Donc en gros, il faut aller dans l’agenda, créer un événement, mettre la salle, et puis il te dit « Ah non, pas dispo », on change de date « Ah non, elle n’est pas dispo ». Donc tu vois, tu parlais de secrétaire, mais tu as cette personne-là qui vient un atelier, elle te dit « Ouais mais attends, moi j’ai besoin de cette vue-là hein!?. Moi heu… »

Michel Godart: [00:13:11] Oui, parce qu’elle va amener une plus-value, c’est ça (Norman Deschauwer: Il est vraiment…). On est loin ici de l’expression clichée, (Norman Deschauwer: Oui, oui. C’est ça!). On veut vraiment montrer qu’il y a des gens qui ont, peut-être elle-même sous-estimé…. Tu sais, l’humain est très critique avec soi-même: « Ah oui mais moi je ne suis pas capable de… ». J’entends souvent ça, on l’entend tous en entreprise, les gens ont du mal de faire confiance en eux-mêmes en fait (Norman Deschauwer: Ouais). Et parfois il faut leur rappeler que, bêtement, le cliché qu’il y a sur leur métier quel qu’il soit, n’enlève rien à leur talent et à leur créativité. Parce que c’est le mot clé qu’on va reprendre, c’est la créativité (Johan Schuiten: Tout à fait). C’est le mot clé du jeu (Norman Deschauwer: C’est ça). Bonne conclusion.

Norman Deschauwer: [00:13:38] Mais donc du coup, Johan (Johan Schuiten: Oui), si nos auditeurs ou auditrices veulent te contacter, comment font- ils?

Johan Schuiten: [00:13:44] Le plus simple, ce serait de me contacter sur LinkedIn je pense, facilement trouvable. Sinon le site de Pyxis de la Journée Agile, j’étais speaker donc il y a moyen de trouver un lien aussi (Norman Deschauwer: Oui). Tapez mon nom si vous savez comment l’écrire et le retrouver.

Michel Godart: [00:13:54] Et il y a le site internet de ta société!

Johan Schuiten: [00:13:56] On a un site internet, on a une page aussi pour l’innovation game, on va réfléchir au nom de domaine pour pouvoir avoir un site internet, ça va arriver très vite!

Norman Deschauwer: [00:14:03] Ok. Et pour ceux qui sont habitués, vous avez le répondeur, la formule est toujours la même: vous pouvez enregistrer votre message avec votre adresse mail, tant que vous ne faites pas « send », le message ne part donc pas de panique (Michel Godart: On peut se ré écouter). Ouais, vous pouvez l’enregistrer plusieurs fois et puis dire « Voilà, celui-là c’est le bon, je l’envoie ». Et dans le message, si vous dites que vous acceptez de le passer à l’antenne, lors des prochains podcasts on le partagera, mais quoiqu’il en soit on le partagera avec Johan.

Johan Schuiten: [00:14:25] Super! Ben je m’engage à essayer de répondre à tous les messages qui seront envoyés.

Michel Godart: [00:14:28] Bon t’inquiète pas il y en a pas encore pour des foules parce que les gens sont assez timides (Norman Dechauwer: Oui, oui). Quand il s’agit de taper des messages écrits c’est facile, mais quand il s’agit de mettre sa voix devant un micro, c’est un petit peu plus compliqué hein?

Johan Schuiten: [00:14:36] C’est pour ça que je les mets au défi!

Michel Godart: [00:14:38] Ah d’accord, une belle façon de conclure ce podcast. Norman, tu as encore des points que tu voulais voir peut être?

Norman Deschauwer: [00:14:42] Non, mais rendez-vous 26 septembre.

Michel Godart: [00:14:45] Et Johan?

Johan Schuiten: [00:14:46] En fait, hâte de rencontrer des gens, des nouvelles personnes, qui vont pouvoir me donner un feedback là-dessus. Moi je serais ravis d’améliorer, de le changer, de le personnaliser autant de fois que possible.

Michel Godart: [00:14:54] On les invitera aussi à faire un petit podcast capsule feedback, comme ça ce sera une valeur ajoutée aussi, on l’a dit tout à l’heure (Johan Schuiten: Super). À très bientôt (Norman Dechauwer: Merci) pour un prochain épisode Pyxis.

Johan Schuiten: [00:15:01] Merci.