Podcast: Derrière les écrans, l’agilité a un visage humain – Journée Agile 2024
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Imaginez un monde où les lignes de code ne sont pas de simples instructions, mais des ponts reliant des individus, des idées et des projets ambitieux.
C’est dans cet univers que nous plongeons avec Olivier de Biolley, représentant de Satellit.
Dans cet épisode, nous découvrons comment Satellit, loin de se limiter à des technologies de pointe, place l’humain au cœur de sa transformation digitale.
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En compagnie d’Olivier, nous partons à la rencontre d’une entreprise où l’agilité n’est pas qu’un mot à la mode, mais un état d’esprit qui se traduit au quotidien par une communication authentique, une valorisation des talents et une culture de l’innovation.
Vous découvrirez comment Satellit accompagne ses collaborateurs dans leur développement, favorise l’émergence de nouvelles idées et s’adapte aux défis d’un monde en constante évolution.
Préparez-vous à être inspirés par cette histoire d’hommes et de femmes qui, ensemble, construisent un avenir plus agile et plus humain.
Séquençage du podcast :
Introduction et parcours professionnel :
- [00:00:18] Présentation de l’invité et de son parcours : de l’adolescence à la création de Satellit.
- [00:01:09] Passion entrepreneuriale et motivations.
- [00:01:34] Origine du nom « Satellit » et lien avec les passions d’Olivier.
Sponsoring et présence à la Journée Agile :
- [00:01:50] Raisons du sponsoring de la Journée Agile par Satellit.
- [00:02:57] Activités proposées sur le stand et objectifs de présence.
- [00:03:29] Importance des compétences humaines (soft skills) et de la culture agile dans le recrutement.
- [00:04:27] Opportunités de recrutement et de renforcement de la marque employeur.
Vision de l’agilité chez Satellit :
- [00:04:46] Intérêts personnels d’Olivier parmi les sessions de la journée.
- [00:05:12] Influence d’un intervenant particulier.
- [00:05:19] Conception de l’agilité au sein de Satellit.
- [00:05:57] La culture du « Servent leadership » comme pilier de l’agilité.
- [00:06:09] Processus d’onboarding et développement des talents.
- [00:06:41] Évaluation des compétences et identification des potentiels.
- [00:07:01] Délégation et confiance en équipe.
Activités et clients de Satellit :
- [00:07:31] Secteurs d’activité et spécialités de Satellit.
- [00:08:05] Synthèse des activités et valeur ajoutée de l’entreprise.
Les défis de l’agilité :
Transcription de l’épisode podcast :
Michel Godart: [00:00:18] Bienvenue pour un nouvel épisode de « Pyxis – Le podcast », c’est un podcast qui s’enregistre aujourd’hui à la « Journée Agile » 2024, le 7 juin. Nous sommes à l’Hôtel Van der Valk à Nivelles, et cette journée est sponsorisée par Pyxis Belgique, par « UCM ». Sponsorisée également par « Satellit », et ça tombe bien j’ai Olivier de Biolley qui est le représentant de « Satellit » aujourd’hui, à cette journée, et je me suis dit « Ben tu sais quoi Olivier? On va aller faire une capsule podcast, on va un peu parler de nos passions respectives » (Olivier de Biolley: Excellent idée). J’ai une question que j’adore beaucoup: de ton rêve d’adolescent à ce jour, qu’est-ce que tu as fait? Est-ce que tu es aligné avec ton rêve?
Olivier de Biolley: [00:00:50] Tout d’abord bonjour et merci de m’accueillir. Comme d’habitude c’est toujours un plaisir d’être là, depuis quasi le début (Michel Godart: Ah oui) en tout cas en tant que « Satellit ». Pour répondre à ta question, j’ai un papa indépendant qui avait une concession « VW-Audi », et très vite il m’a donné l’envie d’être indépendant, de faire quelque chose, de créer quelque chose, et surtout d’être impactant.
Michel Godart: [00:01:09] Entrepreneur dans l’âme alors?
Olivier de Biolley: [00:01:10] C’est ça, oui. Mais avec toujours cette touche impactante et vraiment d’être utile à quelque chose. Quand j’ai commencé à travailler dans la consultance, au tout début de ma carrière, ça date, je ne vais pas dire de date parce que sinon ça va me déprimer (Rires). Ce que j’aimais bien c’était, bon le marché n’a pas toujours été bon non plus dans la consultance, loin de là, et c’était justement trouver du travail aux autres.
Michel Godart: [00:01:30] D’accord.
Olivier de Biolley: [00:01:31] Et en plus de ça, dans quelque chose que j’adorais, c’est l’IT. Et j’adore toujours l’IT.
Michel Godart: [00:01:34] C’est pour ça que ça s’appelle « Satell IT »?
Olivier de Biolley: [00:01:36] C’est ça « Satellit », oui. Et alors aussi, j’adore tout ce qui est aérospatial. Quand j’étais enfant, j’adorais regarder les décollages de fusée, et donc un de mes associés a dit « Tiens, pourquoi pas satellite? » et tout de suite (Michel Godart: Ça fait Tilt) « Yes »! Et tout le monde a adhéré, on s’est tous dit « Ouais, c’est vraiment chouette ».
Michel Godart: [00:01:50] Alors les auditeurs et les auditrices ne le voient pas, j’aimerais avoir une caméra mais je ne l’ai pas fait, c’est un podcast, c’est plus sympa, mais Monsieur Olivier de Biolley a les petits yeux qui brillent quand il parle de ça. On voit qu’il y a la passion derrière, le sourire banane, on sent que ça te touche beaucoup ce qui est en train de se partager, et merci pour ça, c’est très chouette. Aujourd’hui, dans cette édition 2024, vous avez choisi chez « Satellit » d’être sponsor, on vous remercie, sponsor « Gold »: qu’est-ce qui a motivé, si on peut être indiscret, cette volonté d’être sponsor cette année.
Olivier de Biolley: [00:02:16] En fait, ça fait du bien de reconnecter avec les gens et particulièrement cette année, j’ai envie de dire plus que les autres. On avait vraiment envie d’être là dans un événement où l’humain est au centre de l’attention, avant même de parler d’IT ou autre. Dans l’IT, contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est très, très, orienté vers les autres et vers l’humain (Michel Godart: Exact), et donc les interactions sont méga importantes. Et la journée agile, ben voilà, c’est l’occasion de se remettre en question, de découvrir d’autres personnes, d’autres méthodologies, bien sûr pas agile, mais je veux dire, de manière générale, d’autres façons de faire, de concevoir, d’avoir « Tiens, d’aborder tel problème » ou de telle façon, de trouver des solutions, et d’amener un mindset aussi vis à vis des autres et dans l’entreprise grâce à ça.
Michel Godart: [00:02:57] Qu’est-ce que vous allez proposer aujourd’hui dans votre stand?
Olivier de Biolley: [00:02:59] Disons que ici, ce qu’on recherche, c’est vraiment la discussion. L’idée, c’est de montrer qu’on est là, qu’on est présent, de dire « Bah voilà, on a envie de vous voir, on a envie de discuter », donc on a des bics pour ceux qui ont envie d’écrire ou des sucettes pour certains qui ont envie de se faire plaisir, attention à les caries quand même hein? Et donc l’idée c’est plutôt de « reconnecter », c’est vraiment ça la thématique aujourd’hui. Pour nous, c’est un des premiers événements, or je dirais, ce que Satellite fait, je dirais, vraiment au niveau agile, on revient. On a raté une édition, et l’idée c’est vraiment de reconnecter avec les autres et de redécouvrir un peu les gens.
Michel Godart: [00:03:29] Je me suis dit, quand j’ai vu votre idée de sponsoring, « Ces gens sont intelligents », et je vais t’expliquer pourquoi. (Olivier de Biolley: Je t’en prie). C’est pas un salon de l’emploi, on est bien d’accord, une journée agile c’est une journée de passionnés sur le thème de l’agilité, on est loin d’un salon de l’emploi, c’est pas ça du tout. Mais, on est dans un événement où les gens qui viennent sont des passionnés d’agilité, et on est donc face à un vivier de talents mais incroyable! (Olivier de Biolley: Exact). Et donc une entreprise, qui cherche à recruter dans le futur, l’endroit où elle devrait être, avec un stand de promotion, c’est ici. On a constaté que les entreprises commencent à se rendre compte de plus en plus qu’il est important d’orienter un focus sur les soft skills, les hard skills ça s’apprend, mais une attitude pour la changer quand elle est mal partie, c’est très chronophage (Olivier de Biolley: Exactement) et énergivore.
Olivier de Biolley: [00:04:05] Il faut que les valeurs soient alignées (Michel Godart: Voilà) et c’est quelque chose qui est souvent largement sous-estimé (Michel Godart: Exact), alors que c’est la base (Michel Godart: Voilà). Et que quand on a quelqu’un qui est en ligne avec ses valeurs et avec celles de l’entreprise, on a d’une part un très bon taux de rétention, et d’autre part on a quelqu’un qui peut travailler de façon, j’ai envie de dire, « tranquille », donc il peut se, mettre son focus sur: vraiment sur ce qu’il sait faire, et on ne va pas s’occuper du reste.
Michel Godart: [00:04:27] Et à ta réponse, je vois que tu as compris mon raccourci. Parce que finalement, être présent avec un stand dans un vivier de talents, c’est pas la meilleure situation pour se dire je suis visible et ces gens-là vont postuler chez moi parce qu’ils savent ce que je fais? (Olivier de Biolley: Voilà), et que finalement (Olivier de Biolley: Et pour partager…) le problème de recrutement et l’ampleur du branding (Olivier de Biolley: Exactement) est fait d’office quoi.
Olivier de Biolley: [00:04:42] Tout à fait, c’est ça, ben tu as tout dit! C’est quand que tu viens chez nous?
Michel Godart: [00:04:46] Est ce qu’il y a, parmi le programme que tu as vu, des choses qui t’ont interpellé, des choses que tu dis « Ah cette intervention-là, j’aimerais bien ne pas la rater, j’aimerais bien y participer ».
Olivier de Biolley: [00:04:54] Si j’ai la liberté d’aller à une session, j’irai, voilà. Donc j’attends d’avoir le moment, l’instant parce qu’on est avec nos équipes aussi, et ils sont tous soit Scrum Master, soit Agile coach ou Product Owner. Et je leur ai dit « Écoutez les gars, vous allez, vous découvrez, et voilà! Si un moyen de switcher à un moment j’irai, mais sinon profitez de votre journée aussi. Et voilà, profitez ».
Michel Godart: [00:05:12] Il y a un speaker qui t’a frappé ou tu te dis « Ah j’irais bien quand même! »
Olivier de Biolley: [00:05:15] C’est Monsieur Crismer. Ça, j’avoue, je me suis dit « Tiens… »
Michel Godart: [00:05:18] Il t’inspire?
Olivier de Biolley: [00:05:19] Tout à fait.
Michel Godart: [00:05:19] Cool. Alors moi j’ai envie de te poser des questions maintenant, plus orientées vers « Satellit » à nouveau. Comment vous le vivez cette agilité?
Olivier de Biolley: [00:05:25] Je dirais que l’agilité est quelque chose qui est en évolution constante, donc le tout c’est de ne pas en oublier les principes mais de pas faire « Scrum by the book » par exemple (Michel Godart: D’accord). Et l’idée c’est de pouvoir avoir cette méthodologie comme point de repère, comme ancrage, et après de faire en sorte que, je dirais, que la communication reste parce que… Pourquoi nous on applique ça chez nous? C’est ça en fait, l’engagement il est là, c’est de garder cette transparence entre les gens, et d’éviter la hiérarchisation à outrance, et vraiment d’avoir de l’échange constant (Michel Godart: Avec des équipes auto-gérées et…) d’informations. Oui, pas avoir des « Yes men », parce que la richesse d’une entreprise, c’est justement d’être contredit.
Michel Godart: [00:05:57] Donc c’est la culture du « Servent leadership »?
Olivier de Biolley: [00:05:59] C’est ça. Et toujours, j’aime bien enrichir ma base de données, donc ça ne me dérange pas si on me contredit justement. J’aime bien qu’on me dise « Ben tiens, on ferait ça comme ça ». Bah « Oui, je l’avais pas vu comme ça, why not? On y va ».
Michel Godart: [00:06:08] Donc il y a une vraie ouverture au dialogue!
Olivier de Biolley: [00:06:09] Totalement.
Michel Godart: [00:06:09] Comment vous faites dans la pratique quand tu recrutes un nouveau profil, un nouveau talent, et il a un onboarding, un processus d’onboarding? Bon, j’imagine que vous voyez quand même déjà à l’interview d’embauche s’il a une sensibilité à l’agilité? (Olivier de Biolley: Tout à fait), j’imagine que ça vient immédiatement. Comment ça se passe ensuite? Vous les formez, vous donnez des formations?
Olivier de Biolley: [00:06:25] Chez nous, qu’on ait déjà une mission, ou pas une mission, ou un projet, ou pas de projet, ça n’a pas d’importance. Donc pendant un mois, la personne va être chez « Satellit » à 100 %, en formation. Donc on va faire une espèce de, quand il arrive, d’onboarding, avec une audit sur ses connaissances.
Michel Godart: [00:06:41] Une analyse des talents et du profil « talents »?
Olivier de Biolley: [00:06:41] Voilà, c’est ça, exactement. Et de là on va les approfondir, on va voir là où il veut s’améliorer, là où il estime être faible, ou de voir ce qui n’a pas d’intérêt pour lui. Mais l’idée c’est vraiment de vivre avec nous, pendant un mois, et de voir comment nous on fonctionne. Et de cette façon, quand la personne va aller en clientèle, ou si elle est sur un projet en interne chez nous, mais elle voit notre mode de fonctionnement, aussi.
Michel Godart: [00:07:01] Donc vous incluez ce qu’on appelle le « Talent management », donc l’évolution de carrière aussi est incluse. Dès la première interview, on se dit « Tiens, comment on pourra faire évoluer cette personne dans le futur? » (Olivier de Biolley: Tout à fait) des entreprises sont très en retard sur ce sujet hein?!
Olivier de Biolley: [00:07:12] Oui, mais d’un autre côté, et surtout dans notre secteur, on construit les sociétés grâce aux personnes, c’est la base, et donc il faut que les gens puissent évoluer. Moi, je suis ravie quand quelqu’un prend une partie de ma charge, de mes responsabilités, sur certaines choses parce que: ben ça m’aide à faire d’autres choses, d’une part, et puis la personne continue à se développer donc tout le monde est gagnant, et l’entreprise est gagnante aussi.
Michel Godart: [00:07:31] Maintenant on va peut-être, pour les auditeurs et auditrices, un peu situer quels sont les secteurs d’activité, ce que vous faites chez « Satellit »? Parce que nous on vous connaît évidemment (Olivier de Biolley: Bien sûr), on s’intéresse à vous, on échange ensemble…
Olivier de Biolley: [00:07:41] On ne fait pas des fusées ni des antennes (Michel Godart: Voilà) paraboliques (Michel Godart: Voilà). Parce que pour la petite histoire, un jour quelqu’un m’a appelé donc, si un jour cette personne m’entend…
Michel Godart: [00:07:47] Je veux partir sur Mars! (Rires)
Olivier de Biolley: [00:07:49] Non, non, elle m’a dit « Mon antenne parabolique ne fonctionne pas », et du coup elle nous a mis un mauvais commentaire sur Google (Rires).
Michel Godart: [00:07:54] Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe! La personne n’avait pas compris le secteur d’activité (Olivier de Biolley: Non). Alors justement (Olivier de Biolley: Mais heureusement c’est il y a longtemps), pour éviter ce genre de petits commentaires à côté de la plaque, mais je crois que c’est humain hein? L’erreur est humaine.
Olivier de Biolley: [00:08:03] Oui bien sûr, et c’était drôle (Michel Godart: C’était drôle, voilà) à la fois aussi quand même, j’ai bien ri.
Michel Godart: [00:08:05] Comment est-ce qu’on peut résumer vos activités? Comment est-ce qu’on peut les symboliser au mieux?
Olivier de Biolley: [00:08:09] Donc il y a une partie qui est orientée sur les technologies Microsoft, plutôt sur la partie développement. L’idée étant de vraiment avoir une spécialisation dans les langages de programmation, et d’avoir des personnes où il y a un programme de formation autour d’eux qui permet d’avoir des extensions de compétences. Parce que le développement est de plus en plus complexe, et avoir un généraliste, ça ne correspond pas aux attentes du marché. Et de toute façon, il y a une telle complexité actuellement dans les technologies que c’est pas possible, donc il faut vraiment avoir des spécialistes, ça c’est la première partie. L’autre partie, c’est tout ce qui est lié à la transformation. Et donc là on va plutôt parler d’architecture d’entreprise, pour montrer aux clients « Voilà, là tu as un doublon dans ton organisation, là il faut être peut être plus efficace », et en dessous de ça en fait on a un soutien, généralement l’architecture d’entreprise va amener une réorganisation, ça peut être aussi une restructuration, et donc c’est là que l’agilité va intervenir en fait. On va mettre tout le monde sur le même pied d’égalité, et permettre que tout le monde applique la même méthodologie. Et aussi la même manière de modéliser, donc que le business et l’IT reviennent un peu, un vrai lien entre les entre les deux. Là où parfois ils disent « Moi je veux mon bouton, là » c’est classique hein, ce que je dis, tout le monde sait l’exemple, comprend toujours (Michel Godart: J’ai déjà entendu). Et de faire comprendre que c’est pas aussi simple que ça, mais que le business est un moyen de modéliser de façon similaire, avec l’IT, et de là mettre en place une méthodologie du changement, et il n’y a rien de mieux que l’agilité. Et ça se voit, je vais dire, on réapprend aux gens à communiquer entre eux aussi.
Michel Godart: [00:09:25] Alors avant de parler et de clôturer cette interview sur le type de clients qui font appel à vous, j’ai envie de te poser un peu une question « Chalenge ». Parce que là, on est dans le positif (Olivier de Biolley: Oui, vas-y), dans des échanges sympas et la passion est présente (Olivier de Biolley: Je t’en prie), mais j’ai envie de te challenger sur: c’est quoi la plus grosse difficulté dans l’aspect agilité, au sein de l’entreprise, le plus gros challenge?
Olivier de Biolley: [00:09:41] La communication.
Michel Godart: [00:09:42] La communication? Ça reste la communication, quoi qu’il arrive?
Olivier de Biolley: [00:09:44] En fait, la communication c’est la clé. Mais dans un monde comme aujourd’hui, avec la façon de travailler, ça devient vraiment un réel challenge de bien communiquer, et ça prend de plus en plus de temps. Parce que, autant il y a aussi tout ce qui concerne le home-working, donc synchroniser la présence des équipes, ramener cette humanité entre les gens, c’est pas facile. La communication c’est vraiment la clé.
Michel Godart: [00:10:04] Je trouve ça intéressant, parce que ce qui me touche moi, c’est de rappeler aux gens qu’une communication c’est trois choses. C’est un émetteur (Olivier de Biolley: Tout à fait), donc vous positionner en tant qu’émetteur, vous questionner en tant que émetteur, et ça c’est déjà un truc positif que j’entends, mais c’est aussi le récepteur. C’est à dire que le récepteur, il doit revoir sa grille de lecture de l’interprétation de la communication, « Comment est-ce que j’interprète ce qu’on me communique? Est-ce que si je suis orienté vers la bonne humeur et l’enthousiasme, je vais certainement le prendre bien. Mais si je suis dans mon mindset où je suis dans le négatif ou dans le pessimisme parce que j’ai mes problèmes, ma vie privée difficile, ou mon environnement de travail challengeant », on peut très vite sombrer dans une interprétation négative alors qu’au départ la communication est positive chez l’émetteur. Donc ça, je pense qu’il faut rappeler qu’il faut être conscient de ça dans les entreprises (Olivier de Biolley: Tout à fait). Et alors le canal, le canal de communication est important, communiquer avec un podcast, avec une vidéo, c’est pas la même chose par exemple (Olivier de Biolley: Tout à fait). Et en fait, on sous-estime trop souvent à quel point c’est challengeant de communiquer de façon efficace
Olivier de Biolley: [00:10:54] Surtout actuellement, maintenant quelqu’un peut être au bureau et être en teams avec un de ses collègues qui est chez lui. Et il y a rien à faire, alors on a l’habitude maintenant de communiquer via des caméras interposées, mais la gestuelle, le body langage n’est pas le même (Michel Godart: Le regard), et le regard, si il est… (Michel Godart: Sourire, le sourire on l’entend au micro!), c’est ça! Oui, tout à fait, mais on peut vite être, en fait: l’attention ou pas, c’est mon sentiment. L’attention est différente via caméra interposée, c’est plus difficile de catcher quelqu’un, de dire « Tiens voilà, je te fais passer ce message et j’aimerais que tu l’entendes ». Ou alors soit on a quelqu’un de très assertif, et ça passe (Michel Godart: Rires). Mais voilà, on a tous l’impression d’être super assertif, pourtant, je crois que si les gens entendent ceci, ils vont se dire « Oui, on est assertif, mais bon, il y a quand même pas mal de malentendus ».
Michel Godart: [00:11:34] Ben on va être dans le paradoxe aussi figures-toi, parce que regarde, on est en podcast, donc les gens en fait n’entendent qu’une voix (Olivier de Biolley: Oui mais on se voit pas). On se voit nous, mais les gens, les auditeurs et auditrices n’entendent qu’une voix, et pourtant on entend ta passion et ton sourire au micro, et ça, ça parle aussi. Comme quoi, même si tu enlèves des canaux de communication, que tu les restreins, il y a moyen de compenser ça. Et j’invite aussi à cette réflexion: à être créatifs en entreprise, et de se dire « Si j’enlève des canaux, que mon canaux est perturbé, mais c’est à moi de le réalimenter. Alors moi j’aime bien avec des couleurs », une métaphore et « Je ré alimente mon canal de communication avec des couleurs » (Olivier de Biolley: Ok), et la couleur c’est la voix, c’est la sympathie, c’est le ton. Et je crois que le ton d’échange qu’on a aujourd’hui est assez sympa, et j’ai envie d’aller (Olivier de Biolley: Et encore merci) encore plus loin et qu’on se recontacte après ce podcast quand tu le souhaites.
Olivier de Biolley: [00:12:14] Eh bien merci beaucoup en tout cas, et merci de ton temps, et c’était un très chouette échange. Merci
Michel Godart: [00:12:19] Merci et bonne Journée Agile.
Olivier de Biolley: [00:12:20] Merci, ben à toi aussi hein?
Michel Godart: [00:12:22] On se retrouve en 2025
Olivier de Biolley: [00:12:23] J’espère bien! Avec grand plaisir, merci à toi (Michel Godart: Merci, merci beaucoup Olivier, à bientôt), à bientôt.
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