Podcast : Au-delà des buzzwords agiles, retrouver du sens au travail
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Conversation avec Olivier My sur la simplicité, l’intentionnalité et la connexion humaine.
Imaginez-vous à la Journée Agile 2024, l’énergie est palpable, des professionnels du monde entier sont réunis pour partager leurs expériences et leurs connaissances sur les méthodes agiles. C’est dans ce contexte que nous avons tendu notre micro à Olivier My, l’un des intervenant de la journée et coach dont la réputation n’est plus à faire.
Une conversation authentique et profonde s’est engagée, explorant les défis et les opportunités qui se présentent aux entreprises aujourd’hui.
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Olivier My nous livre une vision inspirante du travail, loin des clichés et des buzzwords. Il nous invite à redécouvrir le sens de nos actions et à cultiver des relations humaines plus authentiques. À travers son parcours et ses expériences, il nous montre comment la simplicité et l’intentionnalité peuvent transformer radicalement notre manière de travailler.
Et si nous redéfinissions ensemble le sens de l’agilité ?
Loin des outils et des méthodes, concentrons-nous sur l’essence même : la capacité à s’adapter, à collaborer et à donner du sens à ce que nous faisons.
En adoptant une approche plus humaine et plus consciente, nous pouvons créer des environnements de travail plus épanouissants et plus performants.
Prêt à embarquer dans cette aventure ?
Nous pouvons transformer notre réalité professionnelle, ensemble, construisons des organisations où il fait bon vivre et travailler.
Pour aller plus loin, je vous invite à écouter l’intégralité de l’interview et à partager vos réflexions.
Séquençage du podcast :
- [00:00:18] Intro et : es-tu aligné avec ton rêve d’ado ?
- [00:00:56] Aligné avec ton rêve ?
- [00:00:59] Comment te présentes-tu ?
- [00:01:20] Trop réfléchir et être moins authentique ?
- [00:02:03] Un besoin récurrent en entrepirse ?
- [00:02:40] Ton expertise de la communication
- [00:03:14] La simplicité, c’est revenir aux bases ?
- [00:05:05] La place de l’ego en entreprise et dans la société
- [00:06:12] Les dérives de l’ambition
- [00:06:53] La fierté, nos erreurs et l’autocritique
- [00:09:40] Est-ce qu’une trahison est toujours négative ?
- [00:10:46] OyoMy, peux-tu nous en dire plus ?
- [00:12:04] Quelle serait ta proposition de valeur ajoutée ?
- [00:13:18] Ta formation, les métiers de l’IT ?
- [00:13:48] Qu’est-ce qui t’a conduit à cette démarche ?
- [00:15:20] Avec une baguette magique…
- [00:15:31] On parle de facilitation ?
- [00:16:48] Quels sont les véritables challenges en entreprise ?
- [00:17:34] Ralentir, un message difficile à faire passer ?
- [00:18:02] Un succès, quelque chose dont tu es fier, à partager ?
- [00:19:23] Le sujet de l’intervention d’Olivier My
- [00:19:35] Quel est ton ressenti de tes interactions avec le public ?
- [00:19:52] Laissez un message à Olivier My
Transcription de l’épisode podcast :
Michel Godart: [00:00:18] Bienvenue pour un nouvel épisode de « Pyxis – Le podcast », et nous sommes aujourd’hui à la Journée Agile. La journée Agile, c’est le 7 juin, ce 7 juin 2024 à l’hôtel Van der Valk à Nivelles et face à moi j’ai un intervenant qui est Olivier My. J’ai envie de te présenter d’abord aux auditeurs et auditrices qui ne te connaîtraient pas. Et j’ai une question que j’aime beaucoup, c’est « De ton rêve d’adolescent à ce jour, qu’est-ce qui s’est passé? Et est-ce que finalement tu es aligné avec ton rêve? »
Olivier My: [00:00:43] C’est marrant parce que maintenant que tu me poses la question, je pense que j’ai toujours voulu être un super-héros (Michel Godart: Rires – On en est pas loin), quand j’étais petit (Michel Godart: on en est pas loin, tu n’en est pas loin), ouais non, et c’est vrai. Et je pense qu’effectivement, le métier que je fais aujourd’hui, est un petit peu dans cette vocation-là (Michel Godart: Ouais). Donc au final je pense que je fais quelque pas quand même dans cette direction-là.
Michel Godart: [00:00:56] Ok, donc tu es aligné avec ton rêve?
Olivier My: [00:00:58] Tout à fait, ouais
Michel Godart: [00:00:59] Pour ceux qui ne te connaissent pas, comment tu peux te présenter?
Olivier My: [00:01:02] Ben justement, aujourd’hui je dis que j’accompagne des individus et des équipes et des organisations à développer ce que j’appelle l’intelligence de l’action, c’est à dire de prendre de meilleures décisions pour avoir de meilleurs résultats. Et s’il y a bien une chose qui est quelque chose qui est important pour moi, c’est la simplicité. Donc cette capacité à faire des choses avec le moindre effort possible pour en garder que l’essentiel.
Michel Godart: [00:01:20] Et ça m’interpelle directement ce que tu me dis parce que je me pose la question, moi qui suis un créatif et quelqu’un qui aime beaucoup l’improvisation, la spontanéité, l’authenticité, est-ce que ça veut dire qu’on doit parfois trop réfléchir et ne plus se permettre d’être authentique, sincère, spontané? Alors je pose des questions provocantes!
Olivier My: [00:01:36] Ben je pense qu’en fait, c’est pas forcément le cas. C’est à dire que la simplicité, c’est cette capacité à revenir à qui on est et qui on veut.
Michel Godart: [00:01:41] Faire sens avec soi.
Olivier My: [00:01:42] Exactement. Ce qui fait que si tu es une personne qui est créative, au contraire, c’est que tu vas peut être encore plus créatif, mais à ta manière. Et c’est ça qui est important (Michel Godart: Ok). Moi je ne suis pas trop de ce genre-là, comme tu peux le voir et comme je parle, comme je suis etc.
Michel Godart: [00:01:54] Je te rassure, tu as le sourire et tu es à l’aise…
Olivier My: [00:01:56] C’est le principal, je fais de mon mieux. Mais c’est vrai que la simplicité pour moi c’est de revenir à la base (Michel Godart: Ouais). Et on a des bases qui sont différentes, et c’est ça qui est important.
Michel Godart: [00:02:03] C’est quoi la difficulté des entreprises qui font appel à tes services? Elles te contactent pour quels besoins? Si on devait identifier un besoin qui est récurrent, ce serait lequel?
Olivier My: [00:02:11] Je pense que les entreprises qui font appel à moi, en tout cas qui me connaissent, je vais dire ça comme ça, elles vont m’appeler pour des problèmes interactionnels. Donc, il y a des difficultés à travailler ensemble, il y a des gens qui n’arrivent pas trop à se coordonner, à collaborer, mais c’est plus interactionnel que ce n’est procédural ou avec des problèmes d’outils. C’est à dire que moi, je le dis directement, je ne suis pas le spécialiste des outils. Par contre, en fait, j’ai une démarche où je vais aider les gens à mieux voir la situation, à mieux la percevoir pour pouvoir interagir de manière plus saine ensemble.
Michel Godart: [00:02:40] Est-ce qu’on peut dire que tu es un « expert » de la communication?
Olivier My: [00:02:43] J’ai une difficulté avec le terme « expert ».
Michel Godart: [00:02:45] Oui, moi aussi. C’est peut-être pas le bon terme que j’aurais dû choisir, on va être honnête (Olivier My: Rires qui termine en soupir et reprend). Alors, est-ce que tu es un spécialiste éclairé sur la communication efficiente?
Olivier My: [00:02:55] Ok, on peut aller dans cette direction-là (Rires exclamatifs de Michel). J’ai moins de problèmes avec spécialiste que expert, simplement parce que derrière l’expertise, je trouve, il y a une notion de « je sais tout » (Michel Godart: De posture), c’est ça. Ce qui va guider mes pas, c’est justement ce cadre le plus serein possible pour aider les gens à créer quelque chose qui leur ressemble, c’est à dire que moi je ne pourrais pas le faire à leur place. C’est…
Michel Godart: [00:03:14] Alors tu parles de simplicité. Est-ce que finalement la simplicité ce n’est pas revenir aux bases? Donc la base d’une communication efficiente, pour moi, c’est d’identifier l’émetteur et son mode de fonctionnement, comment est-ce qu’il veut quoi, communiquer quoi, quelle est l’intention? (Olivier My: Oui, tout à fait). Identifier le récepteur, l’intention du récepteur, et sa posture parce que, recevoir un message, c’est encore presque aussi difficile que de l’émettre. Je m’explique, quand tu dois recevoir un message, tu sais que si tu es mal orienté, tu as passé une mauvaise journée, tu vois les tracas, tu as un esprit un peu négatif, un mindset un peu négatif, il y a de grandes chances que tu vas prendre un message très négativement alors qu’il est peut-être, à l’origine, positif (Olivier My: Tout à fait). Et si tu es enthousiaste dans une joie, parce que tu as appris une bonne nouvelle, le même message, tu vas le prendre avec joie et avec gratitude peut-être. Donc je pense qu’il y a deux facteurs c’est: l’intention, la prise de conscience du récepteur, l’émetteur et puis le plus important c’est les canaux. Et là c’est un gros challenge pour toi je pense, non? Parce que les canaux c’est tout, c’est la façon de communiquer, c’est le média qu’on utilise pour communiquer, c’est avoir oublié de préciser l’intention… C’est quoi les points d’attention que toi tu marques?
Olivier My: [00:04:09] C’est intéressant parce que quand tu décrivais un peu le processus, je me suis dit « Oui, c’est vrai qu’il y a une intention individuelle et puis une personnalité individuelle à prendre en compte. Mais il y a aussi la dimension collective à prendre » (Michel Godart: Ah), c’est à dire qu’il y a la dimension individuelle et interpersonnelle, c’est à dire qu’il y a l’intention individuelle de: moi ce que j’aime dans cette conversation, comme la conversation qu’on a maintenant (Michel Godart: Ouais). Mais il y a aussi quelle est l’intention de notre conversation, et qu’est-ce que je pense être important. Et typiquement, c’est là où on en arrive par exemple à des situations, qui sont les situations que moi j’adresse la plupart du temps, qui sont les situations de conflit (Michel Godart: Oui). Et typiquement, que ce soit dans le monde personnel ou professionnel, la question qu’on peut se poser c’est « Je rentre dans une conversation de conflit, mais en vrai, qu’est ce qui est important pour moi? Est-ce que ce qui est important pour moi c’est d’avoir raison? Et auquel cas, tout ce qui va sortir de ma bouche est dans cette intention-là? Et quelle est l’expérience que je veux vivre avec la personne qui est en face de moi? » Et peut-être que ça peut nous aider justement à faire shifter un petit peu la chose. Moi, je travaille beaucoup sur l’intention (Michel Godart: Ah, pas mal). Le processus en fait suit.
Michel Godart: [00:05:05] J’aime beaucoup ça, j’aime beaucoup. Tu as remarqué, l’intention c’est la première chose que j’ai mise au point (Olivier My: Oui, tout à fait). C’est un ami qui m’a enseigné ça et quand j’ai trouvé sa remarque très pertinente, je lui fais un coucou « Olivier si tu m’entends… ». C’est très marrant, il porte le même prénom que toi tu vois? (Olivier My: Oui c’est marrant) Rires. Du coup, ça me mène à d’autres questions pratico-pratiques: tu parles de conflits en entreprise et moi j’observe la société et je me dis qu’on est quand même, avec les réseaux sociaux et les comportements qui commencent à changer, on est dans un monde VUCA, en changement constant mais, il y a une tendance, où j’ai le sentiment, c’est peut-être ma lecture à moi, où l’égo prend de plus en plus de place. Et en entreprise, de mon expérience aussi, j’ai le sentiment que là où ça coince souvent, c’est quelque part, si on analyse et qu’on gratte bien la croûte et l’écorce, c’est vraiment un problème de placer son égo en entreprise et de faire sa place qui est l’origine de beaucoup de soucis. Est-ce que tu vois d’autres choses avec ton expertise?
Olivier My: [00:05:48] C’est intéressant comme vision, alors je n’ai pas la même définition de l’égo, mais du coup si je prends celle qui est plutôt usuelle, je ne sais pas si c’est le premier point sur lequel j’axerais. Moi d’une manière assez simple, je considère que les gens agissent par rapport à des intentions, encore une fois, et des objectifs qu’ils ont (Michel Godart: Voilà). C’est à dire que si pour eux, par exemple, ce qui est important c’est de grimper dans leur carrière par exemple, et bien la question qui va se poser, c’est quel est le chemin le plus facile pour eux à prendre?
Michel Godart: [00:06:12] Moi j’ai vu des entreprises, pardon de t’interrompre, où les gens ben, limite, ils s’approprient le travail de quelqu’un, ils font croire que c’est eux pour monter, se faire voir tu vois? C’est cette histoire d’ego c’est ça que je vise!
Olivier My: [00:06:22] Tout à fait. J’essaie de sortir, on va dire, de la connotation de l’ego, qui est souvent vue comme étant négative, alors qu’en fait…
Michel Godart: [00:06:27] Parce qu’on a besoin d’ego!
Olivier My: [00:06:28] Parce qu’on a besoin d’ego, et en fait c’est comment est-ce qu’on peut l’utiliser (Michel Godart: À bon escient) comme étant quelque chose de plutôt positif en fait, pour soi et pour les autres (Michel Godart: Ouais). Et c’est là où je te rejoins où en fait, quand on regarde les objectifs des personnes, on comprend un petit peu mieux comment est-ce qu’ils agissent, on donne du sens à leurs actions, ce qui ne justifie pas, on comprend leurs actions mais on les justifie pas. Mais ça nous permet aussi de naviguer dans un chemin pour aller dans une direction qui est plus positive à la fois pour nous, pour le collectif et potentiellement en fait l’organisation qui les emploie et qui leur permet de travailler.
Michel Godart: [00:06:53] Dans tes interventions et en entreprise, est-ce que malgré tout tu constates, effectivement, qu’il y a quand même une petite pointe de fierté personnelle qui monte plus vite qu’habituellement ou c’est pas le cas?
Olivier My: [00:07:01] C’est marrant, je dirais plutôt que: il y a de la fierté qui manque! En tous cas, je vais plutôt le prendre sous cet angle-là parce que tu me tends la perche, je trouve qu’en fait il n’y a pas assez de gens qui sont fiers de ce qu’ils font.
Michel Godart: [00:07:10] Ça, c’est vrai aussi.
Olivier My: [00:07:11] En tous cas, c’est dans ce sens-là que je le prendrais. Et moi, en fait, j’appuie aujourd’hui et je pose cette question souvent qui est « Mais, quand vous faites ce truc-là et que vous l’avez délivré à votre client, ou pas délivré à votre client en fait, qu’est-ce que ça génère chez vous? Est-ce que, en fait, vous êtes fier de ce que vous faites? Est-ce que ce métier, et c’est tout à fait ok si ce métier est alimentaire, etc. Mais derrière, c’est quoi vos objectifs personnels et est-ce que ce quotidien vous convient? ». Donc il y a bien une fierté personnelle, je trouve qui est importante, pour vivre dans un monde où on ne sait pas ce qui va se passer dans le futur, ben autant profiter du présent et de faire des choses qui nous plaisent pour les gens en fait…
Michel Godart: [00:07:41] J’ai envie de te poser encore une question par rapport à ça, et puis on va un peu parler de ton entreprise et tes activités plus (Olivier My: Ok) précisément. Alors on parle de fierté de ce qu’on a bien fait, mais moi je reçois dans certains podcasts, je crois que j’ai dû recevoir 500 entrepreneurs au micro et ils m’ont tous dit « Ben, la réussite en fait, c’est d’avoir fait des forces de mes échecs ». Et j’ai envie de dire que dans beaucoup d’entreprises, on n’est pas assez reconnaissant par rapport à ces échecs, d’un côté. Et de l’autre côté, paradoxalement, les gens sont assez sévères avec eux-mêmes, ils se critiquent très fort, et ils sont les plus méchants avec eux-mêmes parfois. Et tous ces paradoxes sont devant moi, et parfois ils m’interpellent et ils m’interrogent (Olivier My: Mm), quelle lecture tu as toi de ce phénomène?
Olivier My: [00:08:15] Je pense que tu as eu le trio gagnant (Michel Godart: Rires), aujourd’hui. Tu touches typiquement un des sujets que j’adore aborder aussi (Michel Godart: Et je ne t’ai pas informé, c’est de l’impro), non mais c’est, non et je trouve ça fou, je trouve ça… C’est pour ça que ça me fait sourire, là les personnes ne me voient pas, mais je trouve ça marrant d’avoir cette résonance-là. C’est qu’en fait, en tout cas la vision que j’en ai et je ne fais pas du tout un expert, mais il y a une dimension sociétale qui est très forte (Michel Godart: Clairement). C’est que la vision de l’échec souvent vient des croyances un peu judéo-chrétienne, etc. donc l’échec en lui-même est un problème. Nous on est dans un monde de l’agilité, et comme l’avait dit Douglas ce matin, on cherche à créer des expérimentations, où en fait l’échec n’est plus vu comme un problème (Michel Godart: Mais une force), mais vu comme une option possible, (Michel Godart: Même une force, je dirais). C’est là en tout cas que je veux aborder le sujet par rapport à ce que tu disais tout à l’heure, c’est que on dit souvent « Fail fast fail often, par exemple, qui a été un peu remplacé par Lown fast, lown often), ce qui fait qu’il y a beaucoup de gens qui disent « En fait l’échec, c’est bien pour telle ou telle raison », moi je ne suis pas d’accord: on ne cherche pas à échouer. C’est ça que je trouve intéressant comme message, c’est juste que l’échec nous force à un apprentissage d’une manière beaucoup plus radicale. C’est à dire que par exemple, les personnes qui ont eu des déceptions amoureuses, je parle de ça parce que je trouve c’est le plus dur et émotionnellement on s’en rappelle (Michel Godart: C’est vrai, c’est vrai), on se dit « Ok, mais c’est cette relation-là qui m’a appris beaucoup de choses » Ben oui ça m’a appris, après, mais j’avais jamais demandé à avoir la douleur avant. Et donc, je pense que c’est plus une conséquence, mais de comprendre que: l’échec, oui, c’est apprenant, c’est pas une stratégie initiale, mais quand on va dans de l’expérimentation, donc le safe to fail comme on en parle, après une relation c’est difficile de faire un safe to fail, mais ça nous permet d’apprendre des choses, mais effectivement c’est pas un objectif en soi, il faut juste comprendre comment le gérer par la suite.
Michel Godart: [00:09:40] Ça me fait penser aussi, on parlait d’un sujet qui était la trahison, et ça c’est aussi un phénomène qui intervient beaucoup dans les conflits en entreprise. La trahison, ça c’est quelque chose de très mal vu, on se sent trahi, c’est très cruel, ça blesse profondément. Est-ce qu’une trahison est toujours négative?
Olivier My: [00:09:53] Moi, derrière trahison, j’entends contrat. Et en tout cas, c’est un sujet que je trouve super important, c’est à dire que par exemple, typiquement, quand on arrive en entreprise et que souvent on est imposé aux équipes ou etc., c’est qu’y a pas de contrat qui a été défini. C’est à dire que les gens ils ont rien demandé et nous on arrive.
Michel Godart: [00:10:07] Et on revient à l’intention!
Olivier My: [00:10:08] Ouais, c’est ça, Exactement. Derrière trahison, souvent c’est qu’il y a un contrat informel (Michel Godart: Ouais) qui a été brisé, mais c’est parce que parfois, encore une fois (Michel Godart: Il a pas été explicite), il a pas été explicite (Michel Godart: Il a été implicite), c’est ça. C’est à dire que, des fois il y a des personnes qui sont dans des doubles paradoxes, parce qu’ils ont l’impression d’avoir deux loyauté, du coup si on parle de trahison, deux loyautés en fait qui s’équilibrent, mais ils vont devoir faire un choix à un instant T. Si il ou elle avait posé la question ou explicité, bah peut-être que les personnes auraient pu comprendre et donc ça n’apparaît plus comme une trahison, c’est à dire en fait quelqu’un qui brise un contrat, mais plutôt comme un choix personnel à un instant T. Et je pense qu’il y a des niveaux de gris quand même à jouer à l’intérieur mais cette notion de contractualisation et d’explicitation en fait est super intéressante dans la communication interpersonnelle.
Michel Godart: [00:10:46] C’est primordial et c’est un point de fêlure dans les entreprises qui génèrent tous ces conflits et qui, tant mieux pour nous, nécessitent des gens comme nous pour venir les accompagner et les aider, autant Pyxis que toi. Alors toi, Olivier My (Olivier My: Ouais), tu as aussi une société et un nom.
Olivier My: [00:10:59] OyoMy directement c’est la société que j’ai monté mais je suis indépendant, donc c’est vraiment le nom de ma société. Et juste pour l’histoire, en fait, le terme OyoMy, parce que moi je cherchais un nom au départ, My ben c’est mon nom, ça c’est facile. Oyo c’était, dans l’époque où je faisais des jeux vidéo, le nom était trop court alors du coup ben j’ai mis ça au départ, et en fait ça a été le nom de mon blog. J’ai beaucoup écrit quand j’ai débuté, parce que c’était ma manière de ne pas avoir à retenir dans ma tête ce que je faisais (Michel Godart: D’accord), et du coup je me suis dit « Ben je vais l’écrire comme ça, je peux le retrouver n’importe quand, plutôt que de me rappeler ben j’ai fait tel atelier ou j’ai eu telle interaction. Ou tiens, j’ai appris ce truc-là qui est une histoire que je trouve intéressante, bah je vais l’écrire ». Il s’avère que je l’ai ouvert, et des gens ont commencé à me dire que ça aurait été utile, donc c’est ça qui a créé en fait, au départ, on va dire mon positionnement. Et puis ensuite j’ai créé vraiment ma société à partir de là, parce que je trouvais que c’était ben qui j’étais (Michel Godart: C’était quand?). Je crois que j’ai commencé autour de 2014-2015, donc il y a des personnes qui me connaissent et qui me suivent depuis un certain temps. C’est marrant parce que des fois je les rencontre, des personnes me disent « Ah ben tiens, en fait je te suis et je n’avais pas mis de visage sur toi ». « Tant mieux, tant mieux si ça t’a servi, c’est là pour ça », c’est juste que, au fur et à mesure, on le voit dans les écrits, ce blog c’est vraiment une représentation de qui je suis aujourd’hui et de ma progression (Michel Godart: D’accord), donc c’est vraiment ça qui me définit…
Michel Godart: [00:12:04] Ce serait quoi ta added value proposition? Ce qui te rend unique, ce qui te rend différent d’autres personnes qui font la même chose que toi, finalement, parce que je crois que tu n’es pas le seul à faire ça?
Olivier My: [00:12:11] Oui, tout à fait. C’est difficile de dire « Voilà, moi je fais ça, c’est très différent, etc » mais, la seule chose que je peux dire c’est que: ce que je cherche à faire vraiment, c’est de permettre aux personnes de produire le maximum de valeur, donc pas produire plus mais produire mieux, peu importe ce qu’ils produisent, avec le moindre effort. C’est vraiment cette notion de moindre effort est importante. Pourquoi? Parce que c’est vraiment comme ça en fait, que moi je vis ma vie. Quand je vois des choses en fait, enfin des énergies gaspillées, quand je vois des conflits qui émergent alors que ça ne mériterait pas parce que les gens ben ne sont juste pas parler entre guillemets, ben en fait ça c’est quelque chose qui me touche personnellement. Et donc, quand je m’engage dans une relation, quelle qu’elle soit, avec un client, je suis skin in the game avec lui ou elle. Pas au sens où je sympathise avec l’émotion qui est générée, mais que je suis là (Michel Godart: Ouais). Et donc en fait, moi, ce avec quoi les, mes clients en tout cas, j’ai l’impression, contractualisent, c’est une fiabilité et une proximité. Et ensuite ben je fais du mieux que je peux avec qui je suis (Michel Godart: Et tu touches leur cœur). Ben c’est ce que j’essaie de faire, en tout cas c’est de montrer que ben, moi, quand on travaille avec moi, vous travaillez avec moi, avec mes points positifs, mes points plus négatifs, mes compétences, ce que je sais faire, ce que je sais pas faire et je suis assez transparent dès le départ pour que, au moins s’il y a besoin d’appeler quelqu’un qui est plus performant que moi sur tel ou tel sujet, ben qu’en fait on le fasse!
Michel Godart: [00:13:18] Alors moi j’ai envie de te poser une question aussi, c’est quoi ton bagage au départ, de formation? Tu es informaticien, tu es dans le monde IT ou tu es plus dans un monde « autre »?
Olivier My: [00:13:25] Non. Alors en vrai, moi j’ai fait une école d’ingénieur, au départ, donc ingénieur électronique, à Lyon, c’est juste que j’ai jamais été bon en maths, physique etc. Donc depuis mes débuts, j’adore tout ce qui est scientifique, mais c’est là où j’ai les plus mauvaises notes (Michel Godart: Ok). C’est juste que j’ai des notes suffisantes pour faire que je passe les étapes suivantes, et en fait, dans ma vie j’ai tout fait pour que je puisse avoir le maximum d’options à la fin. Et on va dire, quand j’étais plus jeune, on m’a dit « Quand tu fais ingénieur, ben tu peux faire plus ou moins ce que tu veux après », donc au départ j’ai fait ça.
Michel Godart: [00:13:48] Et tu as cerné les besoins en entreprise et c’est ça qui t’a conduit à faire ce que tu fais?
Olivier My: [00:13:51] Pas vraiment. J’ai fait, donc cette école d’ingénieur en électronique, j’ai fait un peu d’informatique parce que je devais le faire hein? On ne me donnait pas mon diplôme si je faisais pas ça, j’ai essayé de m’enfuir plus tôt mais j’ai pas réussi. Et après en fait, moi j’ai toujours eu une passion pour les collectifs, c’est à dire que je faisais beaucoup partie des associations étudiantes (Michel Godart: D’où ta présence aujourd’hui du coup), d’où ma présence aussi aujourd’hui, effectivement je n’avais pas fait le lien. Mais effectivement j’ai toujours beaucoup fait ça parce que j’adorais cette capacité à des fois donner une petite impulsion dans le dos de quelqu’un qui avait envie de faire quelque chose mais qui ne se donnait pas les moyens. Voilà il y a des personnes que je connais, par exemple, qui ont toujours voulu devenir chanteur ou faire un groupe de musique. Ben en fait on y va, on essaye, donc je suis un peu musicien voilà à mes heures perdues, mais on essayait de faire des choses ensemble. Donc en fait, j’avais déjà, je pense, cette appétence de voir cette petite étincelle parfois en fait des personnes qui disent « Mais en fait, oui c’est vrai, il y a ça que je peux faire et qui peut me donner un peu plus de baume au cœur. Et quand j’ai commencé à travailler, très vite, ma première expérience donc juste de fin d’études, c’était ça, c’est la découverte de Scrum, d’un petit mode de fonctionnement agile. Et je me suis dit « Mais en fait, je crois que j’ai trouvé quelque chose qui m’intéresse ». Et le monde du coaching professionnel en fait m’a interpellé très vite, donc moi très, très, vite, je me suis formé au coaching professionnel, même si pour beaucoup ça ne faisait pas de sens, à l’époque. C’est à dire qu’aujourd’hui, on sent quand même qu’il y a un intérêt (Michel Godart: Et un besoin surtout), et un besoin effectivement. Mais à l’époque, moi c’était vraiment une demande personnelle parce que je voulais avoir cette capacité à me connecter de manière plus précise, plus professionnelle, plutôt que simplement faire à l’arrache comme je le faisais. C’est pour ça que je dis que c’est plutôt de là dont je viens. Donc je viens d’une culture technique, et je pense que c’est très bien que je sois plus derrière le clavier etc., et de me concentrer plutôt sur mes appétences et mes compétences qui sont plutôt liées aux personnes.
Michel Godart: [00:15:20] J’ai retenu ton mot clé « étincelle », et derrière l’étincelle se cache une baguette magique. Et la baguette magique, c’est Olivier My, alors faites appel à lui pour les petits soucis de communication et pour aboutir à vos rêves en fait, j’ai envie de dire!
Olivier My: [00:15:30] C’est une belle image en tous cas.
Michel Godart: [00:15:31] J’ai le sentiment que ça peut coller aussi avec ce que tu fais, parce que finalement quand tu règles les conflits, que tu facilite les choses, on parle de facilitation.
Olivier My: [00:15:37] Oui, tout à fait.
Michel Godart: [00:15:37] Tu permets de s’aboutir, et aboutir c’est aussi réaliser ses rêves en entreprise, ses rêves à soi.
Olivier My: [00:15:41] Tout à fait, on peut voir ça comme étant une petite touche de magie, c’est juste qu’en fait (Michel Godart: Ouais), parfois je pense que c’est plus un pas de côté (Michel Godart: Plus de sagesse?). Alors je ne sais pas si on peut juger la sagesse, mais oui, je pense qu’il y a une dimension, et c’est peut être ma culture aussi qui vient derrière, mais comment est-ce qu’on peut faire les choses de manière un peu plus apaisée? Parce que souvent les émotions sont très fortes, et en fait parfois c’est simplement de se dire que cette émotion est une expression de son identité et, rien que pour ça c’est déjà super. La question qui se pose c’est « Est-ce que, à ce moment-là, c’est positif pour moi, ben dans ce que je veux faire? » On revient encore à l’intention, blablabla Etc.
Michel Godart: [00:16:09] On ne peut pas y échapper!
Olivier My: [00:16:10] Non, malheureusement non. Quand on commence à mettre le doigt dedans. C’est pour ça que la baguette magique, je suis d’accord sur l’idée générale de « J’aimerais bien remettre un peu de magie », mais j’ai pas envie de me considérer comme étant celui qui va sauver tout le monde.
Michel Godart: [00:16:22] Ouais, tu ne veux pas faire de fausses promesses
Olivier My: [00:16:23] C’est ça, parce qu’en fait pour moi, déjà ce n’est pas aussi simple. Et je pense que parfois les problèmes ne se résolvent pas tout de suite, parce qu’on n’a pas la main sur tout. Mais par contre, quand on a les clés en main pour savoir, « Ben maintenant il faut que j’adresse ça, j’adresse ça, j’adresse ça », ben ça part peut-être pas du jour au lendemain, mais par contre c’est un travail sur lequel ben moi je peux accompagner, je suis là. Des fois, ça peut simplement rassurer, il y a beaucoup de gens, c’est juste le fait d’être là et de leur parler, d’être à côté et qui savent qu’ils peuvent en parler avec quelqu’un qui ne va pas les juger et ça les aide.
Michel Godart: [00:16:48] Du coup, c’est quoi tes vrais challenges en entreprise? C’est quoi la vraie difficulté? Le truc où tu te dis « Waouh, ça va être encore galère. Systématiquement, ça revient, on va encore devoir répéter la même chose. Ils veulent pas comprendre, mais qu’est ce qui se passe? ». Ça t’arrive jamais de t’endormir en te faisant ces réflexions?
Olivier My: [00:17:02] Alors je pense que tu m’attrapes « après », la phase où tu vois j’étais monté en pic, où j’étais un peu énervé, etc. maintenant je suis un peu plus apaisé. C’est pour ça que je parle un peu plus aujourd’hui de simplicité (Michel Godart: Ouais), de plein de choses comme ça parce que… Pour moi, la première difficulté que je rencontre dans le monde de l’agilité, je vais le dire comme ça, c’est de faire désapprendre. C’est à dire qu’aujourd’hui j’ai l’impression que ça allait tellement vite, qu’on en a enlevé l’essence même de la chose, qui fait que ben moi avant de construire sur quelque chose des fois où les bases ne sont pas assez solides, je préfère re consolider les bases, plutôt que de partir trop vite. Et c’est vraiment dans cette idée de revenir à l’essentiel au départ.
Michel Godart: [00:17:34] C’est dur pour un DRH ou un manager d’entendre il faut ralentir, non?
Olivier My: [00:17:38] C’est dur. Et en même temps, quand on pose quelques petites questions au départ, on se rend compte ben que les gens ne savent pas trop pourquoi ils font les choses
Michel Godart: [00:17:44] Ouais (Olivier My: Et c’est…), et puis tu as voulu aller vite et c’est quoi le résultat?
Olivier My: [00:17:46] Exactement, et c’est dommage. Et c’est pas pour dire vous avez fait n’importe quoi, c’est plus pour avoir, déjà, d’une manière exemplaire arriver et dire « Moi je ne suis pas là juste pour continuer à bâtir sur quelque chose et m’en aller, et c’est vous qui vous débrouillez avec le château de sable qui tombe ». Non c’est: « On va reconsolider ensemble, et puis on prendra le temps qu’il faut pour que ça marche ».
Michel Godart: [00:18:02] Tu as un gros succès, quelque chose dont tu es fier, à partager? Et puis on va clôturer sur cette petite touche positive.
Olivier My: [00:18:06] Oui, j’ai un petit succès, en tout cas c’est le premier truc qui me vient à l’esprit. J’accompagne une entreprise depuis un certain temps, donc ça fait quoi sept ou huit ans maintenant? (Michel Godart: Pas mal). Ce qui peut apparaître comme étant étrange parce que ben voilà, un coach qui accompagne très longtemps, etc. Une entreprise, on se dit ben voilà, il y a beaucoup de coachs qui…
Michel Godart: [00:18:20] J’aurais envie de dire que c’est un gage de qualité.
Olivier My: [00:18:22] Je le prends comme ça. Mais c’est vrai, pourquoi ce que je dis ça, c’est que on pourrait se dire « Voilà, moi mon objectif c’est de rendre autonome les gens et donc en fait il faudrait que je m’en aille vite ». Il s’avère juste que cette entreprise-là, je l’accompagne que deux jours par mois, et donc ça fait cinq six ans que je l’accompagne deux jours par mois.
Michel Godart: [00:18:37] Mais ça prend du temps forcément!
Olivier My: [00:18:38] Et en fait ça prend du temps, mais néanmoins ce que je suis très fier en fait de voir, c’est que ben maintenant les conversations qu’on a, elles ne sont plus les mêmes. Je vois qu’ils ont évolué, et pourquoi est-ce que j’en suis fier? C’est parce que je vois d’autres écosystèmes où les personnes ont été accompagnées full-time pendant deux ou trois ans et (Michel Godart: Et ils ont moins de résultats, limite). Alors Moins de résultats déjà, mais surtout, les bases ne sont même pas là. Donc en fait (Michel Godart: Ah ouais), la question qui se pose c’est: quelles sont les conversations que les gens ont eues, ben qui leur font avoir ces résultats là, dans l’environnement qu’ils sont. Parce que c’est des gens qui ne sont pas toujours très heureux, qui font un truc qu’ils ne comprennent pas trop où ils en sont. Moi, la fierté que j’ai, c’est d’avoir cette conversion avec ces autres personnes où ils veulent encore aller plus loin et être encore plus fiers. Et c’est pour ça que la fierté est un sujet qui est important pour moi, parce que je le sens en fait, dans les conversations qu’on a, dans le regard qu’ils ont quand on se voit et on sait pourquoi ensemble on est là et ce que je peux leur apporter, donc ça c’est vraiment quelque chose qui est super.
Michel Godart: [00:19:23] Rappelle-moi ton intervention aujourd’hui, sur quoi?
Olivier My: [00:19:25] C’est ben la simplicité: vers une transformation significative parce que ben c’est vraiment un sujet qui me paraît important, et c’est une conf plutôt inspirationnel, donc c’est plutôt ouvrant, que quelque chose de pratico-pratique.
Michel Godart: [00:19:35] Dernière question: comment tu as ressenti l’interaction du public?
Olivier My: [00:19:38] Moi j’ai bien aimé l’interaction avec les personnes, j’ai l’impression que ça a résonné. On a créé une relation, moi ce qui est important encore une fois, c’est pas leur asséner plein d’idées, mais c’est de voir si ça résonnait émotionnellement parlant, parce que c’est comme ça que je fonctionne et, voilà moi j’ai apprécié le moment, j’espère qu’ils l’ont apprécié en tout cas.
Michel Godart: [00:19:52] On leur demandera leurs retours (Olivier My: On leur demandera voilà, tout à fait). Alors figure toi qu’on a, dans ce podcast, dans le texte descriptif, un lien, et ce lien permet d’arriver sur un voice mail. Donc les gens peuvent cliquer, ils ont un navigateur qui s’affiche en disant « Veux-tu autoriser le micro? », on dit oui, ils peuvent parler, ils peuvent s’écouter et recommencer autant de fois qu’ils veulent pour te laisser un message. Et puis quand c’est fait, ils écrivent leur email, ils font faut envoyer et on reçoit un message nous. Et ils n’ont qu’à nous dire « Ce message est pour Olivier My, voilà j’ai assisté à ta session, voilà ce que j’en ai pensé ». D’ailleurs, ils ont voté dans l’application mobile la Journée Agile, mais ce sera un supplément qui sera bien sympa de recevoir. Les gens n’osent pas toujours donc j’espère que tu auras quand même quelques retours si pas ne te vexe pas, mais ça fait peur à certains de parler au micro apparemment. Et donc je les sollicite, je les motive, auditeurs, auditrices, prenez votre courage à deux mains, faites un petit feedback si vous étiez aujourd’hui à la Journée Agile dans la session d’Olivier, donnez-lui un feedback verbal avec une voix, derrière, et dites-lui ce que vous en avez pensé, ce sera sympa.
Olivier My: [00:20:39] L’idée est super, et merci à toutes les personnes qui sont déjà venus me voir. C’est toujours plus sympa d’avoir aussi un visage et puis d’avoir une intensité à chaud. Merci aussi à toutes ces personnes-là.
Michel Godart: [00:20:47] Clairement, on se retrouve bientôt et je te croise peut être à d’autres journées agiles dans le futur Olivier?
Olivier My: [00:20:52] Merci beaucoup en tout cas
Michel Godart: [00:20:53] Je t’en prie, à bientôt, Merci (Olivier My: Salut)
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